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Deschamps entre passé et avenir
22 August 2014
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Dans un entretien accordé à L’Equipe, Didier Deschamps revient sur la Coupe du monde au Brésil, évoquant notamment certains cas individuels, et se projette sur l’Euro 2016 en France.
Il n’avait plus parlé depuis la conférence de presse d’après-match dans les entrailles du Maracana sitôt la défaite de ses joueurs face à l’Allemagne entérinée, c’est comme d’habitude à la presse traditionnelle que Didier Deschamps a réservé la primeur de sa rentrée médiatique sous la forme d’un long entretien accordé à L’Equipe qui devrait être suivi dans les jours qui viennent de passages à la radio ou à la télévision. Outre les cas Ribéry et Nasri, le sélectionneur revient sur la Coupe du monde 2014 et notamment sur ce match perdu en quarts de finale face aux futurs champions du monde qu’il a mis un certain temps à revoir.“J’ai attendu une petite semaine. Sur l’ensemble du match, on a plus d’opportunités qu’eux. Il nous a manqué un peu d’efficacité et de fraîcheur, qui nous aurait permis de les bousculer un peu plus.”
Pas énormément de regrets cependant pour un sélectionneur globalement content du comportement de ses troupes au Brésil, remplaçants compris: “Les joueurs ont tous abordé la préparation dans de très bonnes dispositions. Tous contents d’être là, y compris les six réservistes. On ne fait pas du social. La logique sportive prime, les joueurs doivent l’accepter. Mes joueurs ne sont pas des béni-oui-oui. La concurrence, ça se passe toujours bien quand ça touche les autres. Tous sont pourtant restés dans cette logique de groupe, dans l’objectif commun. Du premier au dernier jour.”
La défense de Benzema
Le sélectionneur a ensuite évoqué les cas individuels, assez rapidement à propos d’Olivier Giroud, attaquant n°2 des Bleus mais dont le “comportement est resté positif”, du milieu Pogba-Cabaye-Matuidi, jugé “compétitif” car il “donne une solidité défensive et un apport offensif”, du départ de Mathieu Valbuena au Dynamo Moscou – “C’est un choix de carrière, mais il n’est pas parti dans un autre continent, la visibilité est moindre mais j’arrive à le voir” -, ou des révélations brésiliennes – “Griezmann a prouvé des choses, comme Sissoko” -, plus longuement à propos de Karim Benzema, parti sur les chapeaux de roue au Brésil avant de fléchir en fin de compétition. “Il a été décisif au départ, il était impliqué, parlait avec tout le monde. Après, il a certainement manqué un petit peu de fraîcheur. Je ne peux pas en vouloir à Karim.”
Et sa personnalité, jugée parfois trop nonchalante, voire dédaigneuse ? “Certains l’aiment, d’autres ne l’aiment pas. Mais c’est quelqu’un qui a évolué. L’Ukraine (le barrage) l’a beaucoup changé, lui aussi. (… Même s’il manque de fraîcheur, contre l’Allemagne, c’est encore lui qui a l’occasion à la fin. On peut estimer que ce n’est pas assez. Karim ne démontera jamais les défenseurs, il fait des efforts. Quand il est moins bien, comme tous les attaquants, il fait un peu moins pour garder du jus et attaquer. Mais ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est quelqu’un de très respectueux. Vraiment.”
Dernier cas évoqué, celui de Patrice Evra, passé cet été de Manchester United à la Juventus Turin, qui, contrairement aux Ribéry, Nasri ou Abidal, n’a pas fait part de son intention de renoncer au maillot tricolore, ce dont Deschamps prend acte: “Il change de club. Il faudra voir comment il sera dans deux ans (… Au-delà de ce qu’il a fait sur le terrain, il y a ce qu’il fait à l’intérieur du groupe. Je peux être fada. Mais il est resté huit ans à Manchester United et Ferguson n’est pas fada, pas plus que la Juventus qui vient de le recruter. Je ne suis pas en train de dire qu’il va faire l’Euro. À lui de rester compétitif.”
Trois objectifs pour l’Euro
L’Euro 2016, parlons-en, c’est le nouvel objectif d’une équipe de France qui sera forcément attendue, d’abord parce qu’elle jouera à domicile, ensuite parce que son parcours brésilien a entraîné dans son sillage une nouvelle adhésion des supporters tricolores. Mais le sélectionneur relativise: “L’Euro a lieu en France. De là à dire que l’on sera plus attendus… On est toujours attendus. À la Coupe du monde, après nos résultats lors du premier tour, nous étions attendus en huitièmes de finale contre le Nigeria. Je savais que ce match serait compliqué et que, si nous l’avions perdu, tout ce qui se serait passé avant n’aurait pas existé.”
En foot, tout va effectivement souvent très vite dans un sens comme dans l’autre, mais Deschamps, “très heureux” dans sa fonction, au point qu’il se verrait bien sélectionneur “pendant dix ans”, a tout de même un plan en vue de cet Euro 2016: “Il y a trois objectifs. Le premier, le plus important, ce sera d’être prêts, d’être le plus compétitifs possible dans deux ans. Pour ça, et c’est le deuxième objectif, il va falloir faire en sorte, pendant les deux années qui viennent, de donner du temps de jeu à certains, prévoir donc des changements de joueurs ou d’organisation tout en conservant un noyau dur. Enfin, nous sommes dans un groupe (de qualifications pour cet Euro avec le Portugal, la Serbie, le Danemark, l’Albanie et l’Arménie, les matches des Bleus ne comptant pas mathématiquement, ndlr), l’objectif sera de le gagner même si le deuxième objectif peut sembler aller à l’encontre du troisième.” Le premier test est pour très bientôt, puisque, avant d’attaquer ce groupe de qualifications en Serbie le 7 septembre, les Bleus accueilleront le 4 au Stade de France une équipe d’Espagne qui a beaucoup à se faire pardonner.
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