Le projet Amazon Prime Air sera étudié à Cambridge, en Angleterre.
Le drone débarque et il sait tout faire : filmer des rencontres sportives, cartographier, dresser des bilans thermiques… Et bientôt livrer des colis. Ce dernier usage, mis en exergue par Amazon a largement été discrédité. L’annonce à la télévision de Jeff Bezos en plein pic des ventes en ligne à la fin de l’année dernière claquait alors, comme un slogan révolutionnaire, mais un slogan tout de même. En effet, comment être sûr que le drone “livreur” arrive à destination sans que le colis ne soit intercepté en route ? Comment faire pour qu’un drone toque à la porte des clients ? Mais surtout, jusqu’à présent, la législation interdit ce type d’affectation. Aux Etats-Unis, c’est pire, puisque même les tests s’exposent à des restrictions ou au mieux, un vide juridique.
Ces irrésolutions, une fois avancées, ne découragent pas la firme de Jeff Bezos qui laisse entendre dans ses offres d’emplois le lancement de tests de ses drones “livreurs” à Cambridge. Ainsi, Amazon étend ses opérations de recherche et développement en Angleterre, deux ans après avoir acheté la start-up Evi Technologies, basée justement dans la ville anglaise, nommée en référence à la Silicon Valley,“Silicon Fen”.
Le site The Register , a notamment remarqué qu’une petite annonce est apparue sur le site d’Amazon, proposant un poste d’ingénieur en charge des opérations aériennes à Cambridge. Amazon avait déjà annoncé un certain nombre d’emplois liés à l’aviation au Royaume-Uni : “L’expérience de vol de test, avec ou sans équipage, est privilégiée”, explique l’annonce .
Depuis l’idée Prime Air, on s’intéresse aux nombreuses recherches menées par l’entreprise afin d’explorer de nouvelles méthodes de livraison. En novembre dernier, le Wall Street Journa l, informait que la firme expérimentait la livraison par Taxi à San Francisco ainsi qu’à Los Angeles.