De mauvaises conditions météorologiques, plus précisément la présence de givre, pourraient être la cause du crash de l’avion d’AirAsia, disparu en mer de Java il y a une semaine. Une semaine après le crash, les recherches se poursuivent malgré les intempéries en mer de Java, pour tenter de retrouver les restes du vol QZ8501 d’AirAsia. La météo est-elle à l’origine du crash du vol d’AirAsia, le 28 décembre en mer de Java ? C’est l’hypothèse avancée par l’agence météorologique indonésienne. Sur son site internet, elle a expliqué dimanche 4 janvier que l’avion semblait avoir volé à travers des nuages très menaçants peu après son décollage de Surabaya, en Indonésie.
“Sur la base de données disponibles sur la locatisation du dernier contact avec l’avion, la météo a été le facteur déclenchant”, a indiqué l’agence. Selon ses experts, le givre a pu endomager les moteurs dans un processus de refroidissement. On sait d’ailleurs que le pilote de l’Airbus A320-200 avait demandé à prendre de l’altitude pour éviter un orage. Mais il n’avait pas reçu d’autorisation immédiate pour cette manoeuvre, en raison d’un trafic chargé dans ce couloir aérien.
Les recherches retardées
Les conditions météorogiques difficiles retardent également les opérations de recherche des corps des victimes et des restes de l’appareil, notamment les boites noires dont l’analyse pourrait confirmer la thèse d’une mauvaise météo. Pour l’heure, seuls30 corps ont été repêchés et quatre grandes parties de l’épave ont été localisées dans la zone de recherches en mer de Java, au large de l’île de Borneo. Les recherches, auxquelles ont pris part plusieurs pays dont la France, ont été freinées notamment par de hautes vagues. Dimanche, une semaine après le drame, une centaine de plongeurs se préparaient à descendre à une trentaine de mètres au fond de la mer, là où se trouve l’épave de l’avion.
Par ailleurs, les autorités indonnésiennes ont indiqué qu’elles allaient enquêter sur des infractions commises par la compagnie AirAsia. Celle-ci est soupçonnée d’avoir fait empreinter un couloir aérien à l’avion disparu, sans autorisation préalable. L’Airbus A320-200 était exploité par AirAsia Indonésia, une filiale de la compagnie malaisienne AirAsia. Ce nouveau drame porte à trois le nombre de catastrophes meurtrières pour des compagnies de Malaisie en 2014, après celles des deux avions de la Malaysia Airlines. La disparition du vol MH370, le 8 mars, est toujours inexpliquée, alors que le MH17 s’est écrasé en juillet dans la région séparatiste pro-russe de Donetsk, en Ukraine. Il pourrait avoir été abattu en vol par un missile.