Les autorités sanitaires texanes sont sur le qui-vive depuis la découverte mardi du premier cas d’Ebola aux Etats-Unis. Plus de 100 personnes sont actuellement surveillées. Une mobilisation qui ne fait que commencer. La psychose serait-elle en train de s’emparer des Etats-Unis? Depuis mardi et la découverte d’un premier cas d’Ebola détecté au Texas, les autorités sanitaires sont sous pression. Objectif: éviter au maximum que d’autres personnes ne contractent le virus sur le sol américain. Et pour cela, des mesures draconiennes sont mises en place.
Au total, plus de 100 personnes sont dans le viseur des autorités sanitaires texanes. Lesquelles auraient été plus ou moins en contact avec Thomas Eric Duncan, ce patient libérien atteint par le virus. L’hôpital de Dallas, qui a été vivement critiqué pour son retard de diagnostic, a indiqué que l’homme se trouvait toujours dans un état “grave mais stationnaire”. Selon le Washington Post, deux ambulanciers et un interne font partie des personnes étroitement surveillées après avoir transporté le malade aux urgences.
L’inquiétude des autorités se concentre également sur les enfants en âge scolaire. Certains d’entre eux auraient cotoyé le patient avant qu’il ne contracte les premiers symptômes de la maladie.
Confinement à domicile
Bien évidemment, les proches de Thomas Eric Duncan font l’objet d’une surveillance particulière de la part des autorités. Quatre d’entre eux sont d’ailleurs confinés à domicile, sans aucune visite autorisée. Un isolement total qui court jusqu’au 21 octobre, à l’expiration des 21 jours maximum d’incubation du virus. Par mesure de sécurité, des véhicules de police stationnent devant leurs domiciles.
Mais la vigilance des autorités risque d’être encore plus accrue dans les prochaines heures. Un quatrième américain ayant contracté Ebola au Liberia doit être rapatrié aux Etats-Unis pour être soigné. L’homme, âgé de 33 ans, est un caméraman freelance qui travaille pour la chaîne américaine NBC News. “La bonne nouvelle est que notre collègue a été admis très, très tôt”, a cependant tenu à rassurer un médecin américain présent sur place.
Interrogé par NBC News, le père du jeune homme a lui aussi voulu apaiser les choses. “Les médecins sont optimistes quant à son pronostic”, a-t-il indiqué.