Un nouveau match disputé l’an dernier par le Nîmes Olympique, déjà au centre des soupçons de matchs truqués en Ligue 2 la saison passée, a fait l’objet d’une “tentative d’arrangement”. C’est ce que révèle le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France vendredi 2 janvier.
Tout faire pour se maintenir en Ligue 2 quitte… à acheter des matchs. Dans la tourmente depuis le mois de novembre et les rélévations sur de possibles matchs achetés, le Nîmes Olympique va devoir faire face à de nouvelles accusations. “Ce ne sont pas six mais sept rencontres du Nîmes olympiques de la saison dernière qui sont désormais visées par des soupçons de dopage”, affirme le vendredi 2 janvier Le Parisien/Aujourd’hui en France.
Car selon le journal, en plus des rencontres contre Caen, Angers ou Dijon, “le match Nîmes-Istres (1-0) du 18 avril 2014, comptant pour la 34e journée de Ligue 2, a lui aussi fait l’objet d’une tentative d’arrangement”.
Et de détailler : le FC Istres Ouest Provence a envoyé à la Ligue de football professionnel (LFP) ainsi qu’au procureur de la République, un courrier dans lequel il relate qu’un de ses joueurs a été approché dans les jours précédents la rencontre par un intermédiaire dont le nom est cité dans la correspondance.
“Vu ce qui s’était passé dans le courant du mois de novembre avec le club du Nîmes Olympique, j’ai transmis l’information à la police. J’ai envoyé, le 7 ou 8 décembre un courrier à la Ligue de football professionnel et au Procureur de la République le 15 décembre”, confirme au journal, le président d’Istres, Henry Cremadès. “Il va y avoir une enquête et les différents protagonistes du dossier vont être entendus (… Une chose est certaine : nous sommes les victimes dans cette affaire”, assure le dirigeant.
“Avec la révélation de cette nouvelle tentative de corruption, ce sont désormais huit clubs et plus d’une cinquantaine de personnes du football français (joueurs, entraîneurs, dirigeants, intermédiaires etc… qui sont concernés par cette affaire”, conclut Le Parisien. Depuis le début de cette affaire, six personnes ont déjà été mises en examen, dont Jean-Marc Conrad, président de Nîmes qui a démissionné, Serge Kasparian, principal actionnaire du club nîmois, et Jean-François Fortin, président du Stade Malherbe de Caen.