Malgré la fronde dans son propre camp et les records d’impopularité, François Hollande a assuré qu’il ne démissionnera pas.
“J’agis et j’agirai jusqu’au bout”. Interrogé sur sa capacité à gouverner malgré la révolte qui gronde jusque dans son propre camp, François Hollande a assuré vendredi 5 septembre qu’il irait au bout de son mandat présidentiel. Il “n’y a pas de sondage qui puisse interrompre le mandat que donne le peuple”, a-t-il notamment déclaré.
“J’agis et j’agirai jusqu’au bout”, a déclaré le président de la République, lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet de l’Otan à Newport, au Royaume-Uni.
Interrogé sur les derniers sondages qui en font le président le plus impopulaire de la Ve République, il a souligné qu’il avait “été élu pour cinq ans”.
“Je suis à mi-mandat et il n’y a pas de sondage, aussi difficile soit-il, que je regarde en face, qui puisse interrompre le mandat que donne le peuple au président de la République”, a-t-il dit.
“Mon devoir, c’est de ne pas céder à je ne sais quelle pression, c’est de ne pas simplement être le commentateur d’une situation -parce que la défiance, elle est là, installée dans notre pays depuis longtemps-, c’est de régler les grandes questions qui sont posées à la France”, a déclaré François Hollande.
“Je ne me départirai pas de mes responsabilités, je ne dévierai pas de cette règle de conduite”, a-t-il insisté.
Deux sondages parus jeudi ont enfoncé le chef de l’Etat au plus bas du quinquennat, l’un à 19% (CSA) d’opinions favorables, l’autre à 13% (TNS-Sofres), record absolu d’impopularité pour un président de la République. Un autre publié vendredi (LH2) le met aussi à 19% d’opinions positives.