Le président François Hollande a affirmé mercredi en Conseil des ministres qu’on ne pouvait “pas accepter les violences” lors de manifestations, comme celles commises lors des rassemblements contre le barrage de Sivens, a rapporté le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.
“On ne peut pas accepter” de telles violences “dans une démocratie”, a déclaré M. Hollande en ouverture du conseil, après avoir rappelé également “la compassion à avoir” à l’égard de la famille de Rémi Fraisse, tué lors de la manifestation à Sivens (Tarn), a ajouté M. Le Foll.
François Hollande a également exprimé l'”engagement”, à travers l’enquête, de “faire la vérité sur ce qui s’est passé”.
“On attendra la décision du maître d’ouvrage”, le Conseil général du Tarn, a également assuré le porte-parole, interrogé sur la suspension prise par le président du Conseil, jusqu’à vendredi, des travaux autour du site. C’est à cette date qu’aura lieu “la réunion de l’ensemble du Conseil général, avec l’ensemble des élus, sur ce projet”, avec les “éléments nouveaux” fournis par le rapport d’expertise, a-t-il dit.
Stéphane Le Foll, qui est aussi ministre de l’Agriculture, a rappelé que “la question de l’eau et de la ressource en eau pour un certain nombre d’agriculteurs aujourd’hui et de zones agricoles est un sujet extrêmement sensible”.
“Les sécheresses de printemps se répètent et elles sont extrêmement dommageables, en particulier pour l’élevage”, a-t-il relevé.