Le député européen assure toutefois qu’il va continuer le “combat” politique.
Jean-Luc Mélenchon annonce qu’il quitte la coprésidence du Parti de gauche, vendredi 22 août, confirmant une information de France Inter. Mais le député européen assure qu’il va continuer le “combat” politique. Selon lui, ce retrait s’inscrit dans le cadre d’une réorganisation du parti. “Nous changeons notre dispositif pour l’adapter à une nouvelle stratégie, a-t-il dit, il n’y a ni crise, ni quoi que ce soit.”
Pour France Inter, l’ancien candidat à la présidentielle souhaite aussi limiter ses sorties médiatiques pour “organiser son silence pour mieux faire émerger ses idées”, selon l’un de ses proches. Jean-Luc Mélenchon voudrait mettre un terme à son affrontement stérile avec Marine Le Pen et serait fatigué par les nombreuses disputes avec ses alliés communistes.
Il ne s’agit pas d’un retrait de la vie politique
“Le parti va se battre pour la VIe République, notre candidat pour 2017, c’est la VIe République”, a également déclaré Jean-Luc Mélenchon, ajoutant qu’il se consacrerait désormais à cette tâche. Et, “pour cela, il ne faut pas que je sois président d’un parti”, a-t-il souligné.
“Nous ne sommes pas d’accord pour être enterrés avec Hollande”, a encore dit Jean-Luc Mélenchon, qui dit vouloir “tirer les leçons de ce qui n’a pas fonctionné aux élections européennes”. L’eurodéputé s’était montré très affecté par le score du FN (près de 24,85%) à ce scrutin alors que le Front de gauche avait récolté 6,33% des votes.
Il n’abandonne pas non plus le Front de gauche, la grande formation créée par le Parti de gauche et le Parti communiste. Il dit qu’il sera “peut-être” présent à la réunion prévue le 6 septembre. “Je ne boude pas, je ne fais pas la tête”, insiste-t-il. Et pour souligner le fait qu’il ne s’agit nullement d’un retrait de la vie politique, Jean-Luc Mélenchon ajoute qu’il publiera un livre en novembre, L’Ere du peuple.