Avec la présidentielle de 2017 dans le viseur, le candidat à la primaire de l’UMP Alain Juppé a présenté ses “chantiers” de la France ce dimanche, une occasion qu’il a saisie pour fustiger la gestion “désastreuse” de François Hollande.
Alain Juppé, candidat à la primaire de l’UMP pour l’élection présidentielle de 2017, a lancé, ce dimanche 14 septembre 2014 une sévère charge contre la gestion “désastreuse” du président François Hollande et du gouvernement de Manuel Valls, avant de présenter les futurs “chantiers” de la France pour 2017.
Au campus régional de l’UMP à Casteljaloux dans le Lot-et-Garonne, le maire de Bordeaux a estimé n’avoir “jamais vécu”, “depuis deux ou trois décennies”, “une rentrée aussi désastreuse pour la France”.
Il a pointé du doigt une “économie en panne” avec “tous les indicateurs au rouge”. Le président Hollande et son Premier ministre, a-t-il dit, “n’ont atteint aucun de leurs objectifs ni tenu aucune de leurs promesses”. Le tout sur fond de “crise morale” au sein du PS avec les affaires Cahuzac et Thévenoud, et de “crise politique” à deux jours du vote de confiance.
N’épargnant pas non plus l’aspect personnel, Alain Juppé a ironisé sur “les règlements de comptes familiaux” et les “déballages d’oreillers”, en allusion au livre de Valérie Trierweiler “qui donne de la France une image désastreuse à l’étranger”, alors même que le pays devrait faire “entendre une voix forte et crédible, ce qui n’est pas le cas”.
Déjà en campagne pour la primaire au sein de son parti, Alain Juppé a proposé une “autre voie” pour le prochain quinquennat en déroulant un programme qui tient en quatre “grandes priorités” : “renouer avec la croissance”, “l’éducation”, “réconcilier les Français avec l’Europe” et “refaire l’unité nationale autour d’un Etat efficace”.
Sur la problématique de l’immigration, il a donné quelques pistes : “lutter efficacement contre l’immigration clandestine, “changer Schengen qui ne marche pas”, “encadrer le regroupement familial”, “gérer l’immigration économique, peut-être en demandant au Parlement de voter des quotas annuels”, ou encore “réformer le droit d’asile”.