Pari perdu pour Nicolas Sarkozy : les adhérents des Républicains sont de moins en moins nombreux.
Le 19 novembre 2014, l’ancien chef de l’Etat prenait la tête de l’UMP, aujourd’hui repabtisée Les Républicains, élu au premier tour. Le nouveau président est ambitieux : atteindre les 300 000 adhérents au 31 décembre 2015. Raté ! Et c’est même l’inverse qui se produit puisque le nombre d’encartés est en baisse. Selon France Info, qui révèle ces mauvais chiffres ce mardi matin, le parti ne compte plus que 175 900 adhérents alors que l’année dernière à la même date, 179 000 militants avaient leur carte au parti. En quelques mois seulement, 3 100 adhérents ont choisi de partir.
Le messie n’a pas fait de miracle
Selon un cadre des Républicains, cité par France Info : “Il n’y a ni effet Sarko, ni effet changement de nom”. En crise depuis 2012 et la bataille pour la présidence qui avait opposé Jean-François Copé à François Fillon, l’UMP voyait en Sarkozy un sauveur, seul capable de relever le parti après un tel fiasco.
Toutefois, une autre préfère rester optimiste. Selon elle, les adhésions devraient s’accélérer à l’approche des régionales et en janvier 2016. En effet, les adhérents sont appelés à choisir les présidents de fédérations, une première.
Quoiqu’il en soit, Nicolas Sarkozy devra revoir ses prétentions à la baisse et travailler d’abord à stopper l’hémorragie. Le parti mise désormais sur 250 000 adhérents pour la fin de l’année 2015, indique France Info.