Les internautes croquent des pommes contre l’embargo russe, Google va livrer des colis par drone, Des GPS pour ne pas perdre la trace de vos enfants… Chaque jour, le meilleur (et le pire) du web.
“Mangez des pommes”. C’est le cri du coeur des producteurs français relayé sur les réseaux sociaux. Un appel au secours visant à contrer l’embargo russe sur les produits alimentaires européens. Le mouvement est parti de Pologne. Sur Twitter, le hashtag #jedzjablka (mangez des pommes) est largement utilisé par les Polonais pour publier leurs photos, une pomme ou une bouteille de cidre à la main. “Rejoignez notre action pour montrer que l’on se moque de l’embargo russe”, a écrit sur Twitter Stanislaw Koziej, un conseiller à la sécurité nationale du président Bronislaw Komorowski. Une page Facebook a même été créée et a déjà reçu plus de 50 000 mentions “j’aime”. Et pour cause, la Pologne est le plus gros producteur de pommes du Vieux Continent. Avant cet embargo, elle exportait près de 500 000 tonnes de pommes chaque année vers la Russie. Bien plus que la France avec ses 30 000 à 45 000 fruits. Et pourtant, l’Hexagone risque de souffrir lui aussi de cette interdiction. Comme l’explique le journal Le Monde, “la Pologne risque de concurrencer la France sur ses marchés d’exportation comme l’Angleterre ou l’Algérie et tirer les prix vers le bas. “C’est donc pour éviter ce scénario catastrophe, que les pomiculteurs exhortent les internautes à se mobilier. “J’appelle les Français à faire la même chose que les Polonais : contre l’embargo russe, croquez la pomme, faites-en des selfies et militez pour la paix commerciale”, a lancé Daniel Sauvaître, président de l’Association Nationale Pommes Poires (ANPP)
Bientôt des colis livrés par drone ?
C’est le nouveau projet de Google : le géant américain se lance dans la livraison de colis par drone. Un projet similaire avait déjà été présenté par Amazon, en 2013. C’est désormais au tour de la firme californienne d’investir le marché, après un premier test de ses prototypes en Australie, au courant du mois d’août. Baptisé “Projet Wing”, celui-ci rejoint la liste des nombreux projets innovants de la branche Google X, à l’instar des voitures sans chauffeur ou des lunettes connectées. “D’ici à deux ans, on pourra se faire livrer par les airs. Nous espérons réaliser à cette date un test grandeur nature. Pas à Paris, mais dans une agglomération plus petite”, indique Stro Teller, le directeur de Google X dans une interview au Parisien-Aujourd’hui en France. Selon l’agence de presse Reuters, ce service de livraison serait plus rapide et surtout moins polluant. Au cours des premiers essais, les drones ont déjà livré des bonbons, de l’eau, des médicaments ainsi que de la nourriture pour chien à deux fermiers du Queensland, un Etat situé dans le nord-est de l’Australie. Selon le géant américain il faudra néanmoins attendre plusieurs années avant que ses appareils soient totalement opérationnels.
Des traceurs GPS pour suivre vos enfants
Suivre votre enfant à la trace ? C’est désormais possible. A quelques jours de la rentrée scolaire, les petits tracker GPS font leur entrée dans la gamme des objets connectés. De la taille d’un gros porte-clé, ces traceurs se glissent dans la poche du petit, dans son sac ou se fixent tout simplement sur sa ceinture. Une fois activée, la balise qui contient une carte SIM envoie la position de l’enfant directement sur le smartphone des parents, et ce, moyennant un abonnement mensuel. “Ma p’tite balise” propose ainsi un tracker à 99 euros plus 4,99 euros mensuel, sans engagement. Utile pour les enfants, ces balises peuvent aussi être utilisées avec les personnes âgées ou les animaux.