Le député, élu dans l’Essonne, devrait rejoindre un groupe progressiste, créé à l’initiative d’Olivier Falorni et Sylvia Pinel.
Manuel Valls n’est plus à la recherche d’un groupe à l’Assemblée.
Le député, qui se réclame de la majorité présidentielle, aurait enfin trouvé où siéger dans l’Hémicycle, rapporte Le Parisien ce dimanche 25 juin. L’ancien Premier ministre a peiné dans sa quête car il était en rupture avec son ex-famille politique et ne pouvait pas retourner sur les bancs socialistes. Il était également inenvisageable qu’il rejoigne les députés de La République En Marche .
“Valls n’exige rien et encore moins la présidence. Ce qu’il veut, c’est seulement pouvoir s’affilier à un groupe et siéger dans une commission, de préférence celles des lois ou de la défense”, rapporte un député. Pour le moment, le groupe n’est pas officiellement créé, il devrait l’être mardi, lors des inscriptions officielles à l’Assemblée nationale.
“UNE PLUS-VALUE POLITIQUE”
“Je suis confiant car nous avons déjà réuni un peu plus d’une vingtaine de députés, a déclaré Olivier Falorni au Parisien, qui souhaite que son groupe s’inscrive dans la continuité du groupe des radicaux de gauche, qui siégeaient sous François Hollande. “Certains socialistes comme les Constructifs de gauche de David Habib ont aussi vocation à nous rejoindre”, assure le député divers gauche.
“Ce serait pour le Parlement mais aussi pour le gouvernement une plus-value politique de créer ce groupe, qui ne serait pas dans une attitude d’obstruction, mais au contraire de co-construction de la politique à mener pour le pays”, expliquait déjà l’élu charentais au Figaro il y a deux jours.