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Mélenchon raille l’ivresse des sommets de Macron

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Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a ironisé lundi sur l’ivresse des sommets qui a selon lui saisi Emmanuel Macron, illustrée notamment par la « mise en garde » adressée au chef d’état-major des armées.

Dans un texte intitulé « Jupiter déraille » publié sur son blog, le député des Bouches-du-Rhône a jugé « préoccupants » les « signaux » envoyés par M. Macron et sa « méthode ».

Le président du groupe LFI à l’Assemblée s’est notamment attardé sur le « recadrage » de M. Macron au chef d’état-major Pierre de Villiers, dont la « violence » et le « caractère inutilement humiliant font réfléchir ».

« Le général devait dire ce qu’il pense vraiment et sincèrement dans les mots qui lui paraissaient les plus adaptés pour décrire son état d’esprit », a estimé M. Mélenchon, ajoutant, à propos des coupes budgétaires, que « la préoccupation qu’il exprime est trop délicate pour être seulement réglée par un rappel à l’ordre ».

Soulignant que les militaires français étaient engagés sur « quatre fronts », M. Mélenchon a ainsi qualifié de « très grave faute politique » de ne pas les « assumer » financièrement.

M. Mélenchon a également fustigé l’annonce d’un « improbable plan de rapprochement militaire avec l’Allemagne ». « On a déjà vendu la moitié de l’entreprise qui produit les chars Leclerc à une famille de milliardaires allemands », a-t-il dit.

« On pensait que l’air du bradage généralisé qui a été la caractéristique de la présidence de M. Hollande en matière de défense était enfin terminé. Apparemment il n’en est rien », a-t-il ajouté en déplorant le manque de concertation du chef de l’Etat sur le sujet.

« L’autoritarisme combiné à l’exercice solitaire du pouvoir sur les questions essentielles touchant à l’indépendance du pays nous mettent en très grande fragilité militaire », a-t-il déclaré.

Raillant l’accueil « insupportablement carnavalesque » réservé à Donald Trump à l’occasion du 14 juillet, M. Mélenchon s’en est aussi pris à « l’invitation du chef du gouvernement d’extrême droite en Israël » Benjamin Netanyahu qui a, selon lui, « suscité des haut-le-cœur de tous côtés pour les raisons politiques que l’on comprend sans difficulté quand on n’est pas d’extrême droite ».

Dans ce cadre, M. Mélenchon a vivement regretté que M. Macron ait déclaré que « la France est responsable de la rafle du Vel d’Hiv » en 1942.

« Dire que la France, en tant que peuple, en tant que nation est responsable de ce crime c’est admettre une définition essentialiste de notre pays totalement inacceptable », a affirmé M. Mélenchon en jugeant qu’il n’est pas du « pouvoir de M. Macron d’assigner tous les Français à une identité de bourreau ».

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