Samedi 30 septembre, la mairie organise une opération coup de propre dans la capitale, un événement devenu annuel. Pour l’occasion, la municipalité demande l’aide de ses administrés, invités à enfiler une paire de gants et à faire place nette dans leur quartier. Anne Hidalgo elle-même devrait prêter main forte et ramasser des déchets dans la rue, pour l’exemple.
Le top départ de la journée “Grand nettoyage” est lancé. Parisiennes et Parisiens peuvent participer à cette opération citoyenne et rejoindre l’une des 50 initiatives locales de nettoyage. À travers cette opération, la troisième du genre, la mairie espère impliquer davantage les habitants dans la conversation de la ville lumière, souvent accusée d’être sale. L’édile de la cité, Anne Hidalgo, devrait elle-même participer à un ramassage d’ordures.
Paris demande à ses habitants de se retrousser les manches pour un grand nettoyage
Les “Parisiens ont des attentes légitimes en faveur d’une plus grande propreté des rues”, reconnaît la mairie dans un communiqué. Mais pour que la propreté s’installe, la municipalité estime que le civisme doit aller de pair. Dans son communiqué, la Ville convient les habitants et les associations à devenir devenir des “ambassadeurs de la propreté”.
Cette première journée de “Grand nettoyage” remplace une initiative similaire, “Paris fais-toi belle”, qui était organisée sur un périmètre plus réduit. Pour cette édition 2017, une cinquantaine d’opérations, avec des animations, sont prévues. Les volontaires, équipés de matériel fourni par la Ville (gants, pinces télescopiques, sacs poubelle) sont incités à nettoyer les rues et à distribuer des tracts aux passants.
Paris demande à ses habitants de se retrousser les manches pour un grand nettoyage
Depuis 2014, la Ville a fait de la propreté “l’une de ses priorités”, bien que cette question fasse partie des récriminations des Parisiens et visiteurs. Un plan de renforcement de la propreté a été voté début 2016 avec nouveaux matériels, nouvelles tournées d’éboueurs, nouvelles sanisettes, expérience de tri de biodéchets etc., pour un secteur qui emploie 5.000 agents et coûte 500 millions d’euros par an à la Ville.