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Paul (PS): le projet de loi travail va être un calvaire pour tous

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Partis: le projet de loi travail sera « un calvaire pour tous », estime le chef de file des députés PS contestataires, Christian Paul

Le projet de loi travail sera « un calvaire pour tous », a estimé mercredi le chef de file des députés PS contestataires, Christian Paul, promettant « une bataille parlementaire acharnée » et prévenant que l’exécutif prend « la responsabilité d’une fracture durable » s’il ne bouge pas.

Jugeant « la tension sociale sans précédent depuis 1981″, cet élu de la Nièvre a déclaré, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée du courant « A gauche pour gagner », que « cette loi va être un calvaire pour tous: pour le gouvernement, parce qu’elle est très contestée, pour le Parlement qui sera mobilisé de longues semaines ».

Au côté de plusieurs autres socialistes « frondeurs », dont Barbara Romagnan, Fanélie Carrey-Conte ou Denys Robiliard, M. Paul a lancé que « le président de la République et le Premier ministre prennent la responsabilité d’une fracture durable dans le pays », car « on ne réforme

pas contre la population, les syndicats et une grande partie de la gauche politique ».

Il a reproché au gouvernement de « souffler le chaud et le froid », en parlant de dialogue mais en maintenant « la menace du 49.3″. « Si ce texte est examiné en deux semaines, ce sera un passage en force sans précédent », selon lui.

« Je ne vois pas le dialogue s’ouvrir réellement », a dit M. Paul, reçu lundi avec certains « frondeurs » par la ministre du Travail, Myriam El Khomri.

Face à un texte dont « la première version était scandaleuse » et dont « la deuxième est trompeuse, parce que l’essentiel de ce qui est critiquable s’y trouve encore », ce chef de file de l’aile gauche a promis « une bataille parlementaire acharnée, pas une guérilla ».

« En l’état, ce texte n’est pas votable; s’il n’est pas réécrit en profondeur, nous voterons contre », a-t-il réaffirmé. Député de la Creuse et pas « frondeur » habituel, Michel Vergnier a renchéri que voter la version actuelle serait « nier ses propres convictions socialistes », glissant être « imperméable » aux « coups de fil ».

« Points durs parmi les points durs » pour ces élus: l’inversion de la hiérarchie des normes, laquelle donnerait la primauté à l’accord d’entreprise sur l’accord de branche et ouvrirait « des brèches énormes » dans une « course au moins disant social », et les licenciements économiques « facilités ».

Les « bonnes mesures », sur le Compte personnel d’activité, le détachement de travailleurs ou la déconnexion, ne font pas le poids, à leurs yeux.

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