Selon Rachida Dati, le retour de Nicolas Sarkozy “s’impose” vu l’état de l’UMP. L’eurodéputée a néanmoins critiqué son choix de nommer le policier Frédéric Péchenard comme directeur de sa campagne.
Invitée de “France Info” ce lundi 22 septembre, l’ex-Garde des Sceaux a tranché, au lendemain de l’intervention de l’ancien président sur “France 2″ : “Vu l’état de l’UMP, ça s’impose. L’UMP n’a pas de ligne politique, de débat. Elle est totalement fracturée, selon l’élue parisienne. Notre objectif premier, c’est l’UMP, on le doit à nos adhérents et nos militants auxquels on a fait vivre l’horreur depuis deux ans et demi”.
“On le doit aussi aux autres candidats à la présidence de l’UMP qui sont des candidats de qualité”, a insisté la maire du VIIe arrondissement. Elle a salué leurs propositions “en cohérence avec les attentes” des militants, comme un parti 100% à droite, comme le prône notamment l’un d’eux, le député de l’Eure, Bruno Lemaire.
Interrogée sur des primaires, elle s’est dite “légitimiste” et suivra l’avis des adhérents. “Parfois – on voit le résultat aujourd’hui – cela donne le plus petit dénominateur commun. Il faut faire très attention”.
“Je trouve que c’est un mauvais choix”, a-t-elle commenté à propos de Frédéric Péchenard, ex-directeur général de la Police nationale chargé de diriger la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP. Pourquoi ? “Nicolas Sarkozy le sait et Frédéric Péchenard aussi”, a-t-elle éludé.
Comme on lui faisait observer que ce responsable connaît la sarkozie et ses secrets, Rachida Dati a tranché : “il ne me connaît pas bien moi, il ne connaît pas mes secrets. Moi je connais les siens en tous les cas”.
Cependant “on fera avec”, a-t-elle conclu, en notant que Nicolas Sarkozy lui avait proposé de faire partie de son équipe.