Manuel Valls a appelé samedi à l’arrêt “le plus vite possible” du mouvement de grève à la SNCF, qu’il a qualifié de “totalement incompréhensible” dans le contexte des intempéries.
Cette grève elle est déjà incompréhensible, la grève de la SNCF n’a rien à voir avec les textes de loi sur le travail (…
Mais alors en Ile-de-France, dans le Centre, dans les régions qui ont été touchées (par les intempéries, ndlr), elle est totalement incompréhensible”, a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement dans un quartier inondé de Crosne (Essonne). “Je demande à chacun de prendre ses responsabilités, de suspendre et d’arrêter ce mouvement le plus vite possible”.
“Ici, nous sommes à proximité de la ligne D du RER, qui a déjà des difficultés (…
et c’est l’une des plus touchées par la grève. Les habitants qui sont déjà en difficulté subissent le préjudice de la grève”, a appuyé le Premier ministre.
“Donc, moi, a-t-il enchaîné, je souhaite que chacun soit responsable dans ce moment-là, fasse œuvre et preuve de solidarité et que cette grève soit suspendue et arrêtée le plus vite possible”, a-t-il martelé.
“Nous aurons encore des discussions avec la direction, il y aura des discussions entre la direction et les syndicats. Pénaliser les usagers franciliens ou du Centre, qui subissent les intempéries, qui subissent les inondations, ça n’est pas possible”, a dit encore Manuel Valls, chaussé de bottes en caoutchouc.