Le nombre de civils tués en Syrie a considérablement baissé depuis le début samedi de la trêve entre régime et rebelles initiée par Washington et Moscou, a annoncé jeudi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
La cessation des hostilités était globalement respectée, les belligérants s’accusant mutuellement de violations ponctuelles.
En cinq jours, 24 civils ont péri, dont cinq femmes et six enfants. La moyenne quotidienne en février était de 38 civils tués et vendredi, veille de l’arrêt des hostilités, 63 civils ont perdu la vie, selon l’OSDH.
Dans le même temps, 42 combattants rebelles ont été tués, a précisé cette organisation.
L’accord de cessation des hostilités ne concerne que les régions tenues par l’armée régulière et ses supplétifs ainsi que celles tenues par les groupes d’insurgés qui se sont engagés à respecter la trêve. Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et du Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, en sont exclus.
Depuis samedi, 25 soldats et miliciens prorégime sont morts dont certains dans des combats avec le Front Al-Nosra et ses alliés. Ces derniers ont eu 22 morts, dans des combats à Alep (nord) et dans la province de Lattaquié (ouest).
Par ailleurs, cinq combattants kurdes sont morts dans des affrontements avec Al-Nosra à Alep.
Plus de 270.000 personnes ont péri depuis le début du conflit en Syrie le 15 mars 2011.