La Russie poursuivra ses frappes aériennes contre des “objectifs terroristes” en Syrie malgré le retrait de la majeure partie de son contingent militaire, a déclaré mardi un responsable militaire russe en Syrie.
“Il est trop tôt pour parler de victoire sur les terroristes. L’aviation russe a pour mission de poursuivre ses frappes contre des objectifs terroristes”, a déclaré un vice-ministre de la Défense, le général Nikolaï Pankov, cité par les agences de presse russes depuis la base aérienne russe de Hmeimim, dans le nord-ouest de la Syrie.
“Une vraie chance de mettre fin à des années de violence est apparue”, a-t-il toutefois souligné, au lendemain de l’annonce surprise de Vladimir Poutine qui a mis au fin au déploiement de la majeure partie de l’armée russe en Syrie.
Mardi, un premier groupe d’avions de transport T-154 et de bombardiers Su-34 s’est envolé vers la Russie dans le cadre de ce retrait, a indiqué le ministère russe de la Défense.
Le chef de l’administration présidentielle russe, Sergueï Ivanov, a toutefois prévenu que ce retrait ne concernerait pas les systèmes de défense antiaérienne russes “les plus modernes” déployés en Russie, sans préciser s’il s’agissait des batteries antimissiles S-400.
Selon le général Pankov, le travail efficace des forces russes et des forces syriennes a “infligé des dommages importants aux terroristes, perturbé leur organisation et sapé leur potentiel économique”.
Moscou a commencé le 30 septembre ses frappes aériennes contre des “cibles terroristes” en Syrie, en soutien au président Bachar al-Assad. Depuis le début de cette intervention, Moscou avait déployé une cinquantaine d’avions de combat.