Samedi près de l’aérodrome de Tarbes, un pilote dont l’avion de tourisme allait s’écraser s’est sacrifié afin d’éviter les habitations au sol.
Le pilote d’un avion de tourisme, mort dans la chute de son appareil samedi13 septembre 2014 non loin de l’aérodrome de Tarbes, s’est sacrifié pour éviter des habitations au sol, a indiqué dimanche le président de son club.
Pour une raison encore inconnue, son Cessna 206 est soudainement parti en vrille, s’écrasant avec le seul pilote à bord, âgé de 47 ans. La météo était excellente et le pilote était très expérimenté : il était notamment instructeur de haut niveau chez Airbus. Le gouvernail de l’appareil a été retrouvé à une distance assez lointaine de l’impact au sol, ce qui pourrait suggérer une défaillance mécanique.
Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée à la police de l’air et des frontières de Tarbes ainsi qu’au Bureau d’enquêtes et d’analyses, l’avion a effectué un premier largage de deux parachutistes à 1.000 mètres avant de monter à 3.000 métres et de partir en vrille. “A ce moment-là, deux parachutistes ont pu sauter tandis qu’un autre a été éjecté”, a précisé le président du Para Club de Tarbes.
Mais le pilote, au lieu de s’éjecter lui-même, a préféré “tout faire” pour éviter les habitations au sol, notamment l’une d’entre elles qui se situe à seulement une trentaine de mètres du point d’impact a expliqué le président, rendant hommage à “la bravoure” du pilote.