L’examen en commission du projet de loi sur la transition énergétique censé s’achever ce samedi par les députés, est boycotté par l’UMP et l’UDI.
Les députés achèvent ce week-end, en principe ce samedi 27 septembre 2014, l’examen en commission du projet de loi sur la transition énergétique, mais sans l’UMP et l’UDI qui boycottent la réunion pour protester contre des “conditions d’examen inacceptables” de ce texte.
La commission spéciale de l’Assemblée est chargée d’examiner les 64 articles du texte, et les quelque 2.300 amendements déposés, avant un premier débat général dans l’hémicycle mercredi 1er octobre, et une discussion détaillée la semaine suivante.
Mais les députés UMP, conduits par l’élu du Vaucluse Julien Aubert, ont quitté la réunion vendredi soir en signe de protestation contre cet examen à marche forcée, et comme ceux de l’UDI, la boycottent samedi. Ils réclament le report de la discussion générale dans l’hémicycle pour laisser plus de temps au travail en commission.
Leur boycott va avoir pour effet d’accélérer le rythme d’examen, puisque sur les 600 amendements restant en discussion samedi en début de matinée, les quelque 200 de l’UMP et de l’UDI n’étaient pas examinés, leurs auteurs n’étant pas présents.
Pour leur part, les députés socialistes ont qualifié l’attitude de l’opposition de “manoeuvre politique pour empêcher la mise en place de ce texte”, et ont souligné que le gouvernement faisait “l’effort d’être présent (alors qu’il n’y est pas obligé) et de répondre à chacune des interventions de l’opposition”.
Le projet de loi défendu par Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, vise à alléger la facture énergétique de la France tout en réduisant sa dépendance au nucléaire et aux énergies fossiles.