Plusieurs individus armés ont fait irruption dans la nuit de vendredi à samedi au casino d’Aix-en-Provence avant de prendre la fuite avec la caisse.
Scènes de paniques dans la nuit de vendredi à samedi 13 février au casino Pasino, à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, où un braquage a eu lieu. Alors que des centaines de clients étaient présents, des hommes armés de kalachnikov ont fait irruption vers 2h du matin dans l’établissement du groupe Partouche selon une source policière.
Les malfaiteurs se sont emparés de la caisse, qui contenait quelques milliers d’euros, et ont rapidement pris la fuite à bord d’une grosse cylindrée dans laquelle les attendait un autre homme. La police judiciaire est chargée de l’enquête.
Selon le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Laurent Nunez, l’action du groupe armé a duré quelques minutes seulement. La police -le commissariat d’Aix-en-Provence se trouve à quelque 500 m du casino- a été alertée par des personnels du Pasino qui l’ont aussitôt informée qu’il s’agissait d’un vol à main armée. A l’arrivée des patrouilles, quelques minutes plus tard, les agresseurs étaient partis. “Selon le protocole d’usage en cas de vol à main armée, un dispositif a été rapidement mis en place autour du casino qui a été encerclé, puis après une courte période d’observation, les policiers sont entrés à l’intérieur mais les braqueurs étaient partis. Il n’y a pas eu de délai d’intervention”, a indiqué M. Nunez à l’AFP.
– La peur de l’attentat –
Les hommes, en nombre indéterminé, n’ont blessé personne, malgré leurs tirs de semonce, contre une verrière notamment. Toutefois, dans la panique, une quinzaine de personnes ont été blessées légèrement ou choquées, selon les pompiers qui sont intervenus ensuite. “Ce sont des blessures très légères voire superficielles”, a précisé un porte-parole des pompiers des Bouches-du-Rhône. Quatre ont été évacuées à l’hôpital pour des blessures légères selon France Info.
Au micro de la radio, un témoin a décrit “une scène de panique”, les clients pensant tout d’abord à une attaque terroriste. “En une fraction de seconde, il y a eu un mouvement de panique dans tout le casino (…
J’ai pu dire aux personnes qui étaient avec moi qu’on était face à un braquage et non pas à un attentat” témoigne Hugo, qui dit avoir aperçu “une personne vêtue de blanc portant une cagoule noire”.