Banlieues: Pécresse accuse le gouvernement de “dissimuler la gravité de la situation”, affirmant qu'”il faut mettre fin à l’excuse de minorité”
La présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse accuse le gouvernement de “dissimuler la gravité de la situation” dans les banlieues, affirmant, dans le sillage de François Fillon, qu'”il faut mettre fin à l’excuse de minorité”.
“Le gouvernement dissimule la gravité de la situation. Des dizaines de communes ont été touchées par des casseurs”, affirme Valérie Pécresse dans un entretien publié jeudi par Le Figaro.
“Il est urgent de prendre conscience de l’ampleur de ce qui est en train de se passer à Paris et en banlieue car il ne s’agit pas de commenter des incidents isolés mais d’organiser une vraie résistance contre la loi des bandes qui s’oppose aujourd’hui à la loi de la République”, déclare-t-elle, accusant la gauche d’être dans le “déni”.
“Il y a un déni de réalité sur l’âge des auteurs de violences: ils sont aujourd’hui de plus en plus jeunes”, assure Valérie Pécresse.
“Il faut mettre fin à l’excuse de minorité qui conduit les mineurs à se considérer comme +intouchables+ par le juge avant 18 ans”, juge-t-elle.
Le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon a annoncé mercredi qu’il veut abaisser la majorité pénale à 16 ans car “les individus de 16 ou 17 ans profitent de la clémence du système”.
Mme Pécresse préconise également la suppression des allocations familiales “en cas de refus de retour à l’école” pour les “décrocheurs”.
“Nous devons impérativement rescolariser les mineurs exclus du système scolaire pour des comportements violents ou des trafics dans des structures adaptées, et pas dans des collèges déjà fragiles”, affirme-t-elle.