En cause, le courrier prévenant les six millions de clients de Canal + des modalités pour se désabonner.
Canal + est dans le viseur de Bercy, et plus particulièrement de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui “discute”, selon les informations xtor=AD-32280599″>du ‘Parisien’ avec la chaîne cryptée, de la manière dont les clients sont informés sur les conditions pour mettre fin à leur abonnement.
Contrat
En cause, le courrier prévenant les six millions de clients de Canal + des modalités pour se désabonner. “Contrairement à la plupart de ses concurrents tels que BeIN pour le sport ou Netflix et OCS (Orange) pour le cinéma, Canal + fonctionne sur des contrats en renouvellement par tacite reconduction à date anniversaire”, rappelle le journal. A charge donc pour l’abonné de prévenir un mois avant la fin de son contrat qu’il ne souhaite pas le prolonger.
Manque de clarté
La DGCCRF estime que le courrier envoyé par Canal+ n’est pas suffisamment clair, alors que la loi Hamon de mars 2014 donne désormais des critères très précis. Problème : le courrier de la chaîne cryptée livre une une date d’échéance de contrat “mais dans un corps de texte beaucoup trop petit pour permettre pas une lecture aisée”. Par ailleurs, “l’essentiel du courrier porte sur un autre sujet : l’existence d’un compte en ligne sur le site Internet de la chaîne pour gérer ses abonnements. Selon ‘Le Parisien’, Canal + assure être en train de “faire évoluer” ce courrier.