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Megyn Kelly est dans le viseur de Donald Trump depuis de nombreuses semaines. Mais jeudi 17 mars, le candidat à l’investiture républicaine pour la présidentielle américaine a encore durci ses attaques contre cette célèbre journaliste, qu’il a publiquement traitée de “folle” au moins une demi-douzaine de fois en 48 heures.
Donald Trump prend Megyn Kelly pour cible depuis que celle-ci l’a interrogé, lors du premier débat républicain, en août, sur sa propension à faire des remarques misogynes.
“Je ne peux pas la supporter”
Mardi soir, le républicain l’avait affublée d’un nouveau surnom sur Twitter, “crazy@megynkelly”, soit ”Megyn Kelly la folle”. Le lendemain, il a continué sur le même ton : “Je ne peux vraiment plus regarder Megyn la folle”, a-t-il écrit dans un tweet, à propos de cette journaliste qui anime une émission en soirée sur Fox News, “The Kelly File”, l’une des plus regardées des chaînes câblées. “Je ne peux pas la supporter”, a-t-il ajouté dans un autre message.
Une journaliste “bimbo”, “biaisée” et “surcotée”
Et jeudi, au moins trois tweets du milliardaire traitaient encore de “folle” la journaliste : ”Très surfaite et folle@megynkelly se plaint toujours de Trump et pourtant elle me consacre son émission. Concentre-toi sur les autres, Megyn”, a-t-il tweeté.Â
“Folle@Megynkelly se plaint de ce que @oreillyfactor ne l’ait pas défendue contre moi”, a aussi tweeté le candidat républicain, après que la journaliste eut confié au magazine More qu’elle aurait aimé être davantage défendue par un collègue de Fox News, Bill O’Reilly, face à lui. En janvier, ce confrère avait interviewé Donald Trump, qui lui avait dit n’avoir “aucun respect” pour la journaliste qu’il traite régulièrement de “bimbo”, “biaisée”, “surcotée”… Bill O’Reilly n’avait pas pris la défense de sa collègue.
Ces derniers mois, l’homme d’affaires new-yorkais s’est fait une spécialité des sobriquets méprisants et des attaques personnelles : parmi les candidats républicains, il a surnommé Jeb Bush “basse énergie”, Marco Rubio “petit Marco” et Ted Cruz “le menteur”.
Megyn Kelly n’a pas directement répondu aux nouvelles attaques de Donald Trump, mais elle a posté sur Twitter un sondage selon lequel la moitié des Américaines ont une opinion “très défavorable” de Trump.
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