Une étude australienne vient confirmer l’idée selon laquelle les stars américaines de la musique brûlent la vie par les deux bouts.
Vivre vite et mourir jeune : les chanteurs stars ont la réputation de brûler la vie par les deux bouts ; une hypothèse confirmée par une étude australienne selon laquelle les musiciens américains meurent jusqu’à 25 ans plus tôt que la moyenne des gens.
“Il existe les preuves que tout ne va pas au mieux dans le monde de la pop music”, explique Dianna Kenny, chercheuse à l’Université de Sydney, qui a analysé les décès de 12.665 musiciens américains morts entre 1950 et juin 2014.
Les taux de décès accidentels sont entre cinq à dix fois plus élevés que dans la population américaine en général. Les taux de suicide sont également plus élevés : entre deux et sept fois supérieurs. Enfin, les taux de décès par homicide sont eux aussi supérieurs à la moyenne.
Globalement sur toute la période étudiée, “l’espérance de vie est jusqu’à 25 ans inférieure à celle de la population américaine”, dit Dianna Kenny. Ces dix dernières années, les musiciens sont morts entre 55 et 60 ans, contre plus de 75 ans pour la moyenne des hommes. Pour les femmes, l’espérance de vie chez les musiciennes dépasse les 60 ans, contre 80 ans pour la moyenne des femmes.
Dianna Kenny a toutefois ajouté qu’il fallait encore approfondir les recherches avant de pouvoir tirer des conclusions définitives sur le sujet. Mais, a-t-elle estimé, l’industrie du disque devrait en faire plus pour soutenir les musiciens.