François Hollande a été applaudi par les députés les sénateurs canadiens réunis au Parlement, visé par une attaque terroriste le 22 octobre.
“Face au terrorisme, il n’y a pas de place pour le renoncement, pour la concession ou pour la faiblesse”. Le président François Hollande s’est exprimé lundi 3 novembre devant le Parlement d’Ottawa, à l’occasion d’une visite officielle dans le pays.
“Face au terrorisme, il n’y a pas de place pour le renoncement, pour la concession ou pour la faiblesse”, a déclaré le président français devant les députés et sénateurs canadiens réunis en session extraordinaire.
“Le terrorisme menace les valeurs pour lesquelles nos nations se sont bâties”, a ajouté M. Hollande, salué par des applaudissements.
Pour cela, “la France et le Canada agissent ensemble pour prendre leurs responsabilités”, a indiqué M. Hollande en faisant référence à l’engagement des deux pays au sein de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis contre le groupe Etat islamique en Irak.
“Nos institutions démocratiques les plus sacrées ne sont pas à l’abri de la folie meurtrière inspirée par des mouvements terroristes”, a déclaré le Premier ministre canadien Stephen Harper en rappel aux “événements dramatiques qui se sont déroulés” au Parlement fin octobre.
Un militaire avait été tué d’une balle dans le dos le 22 octobre devant le monument aux morts d’Ottawa avant que son agresseur soit abattu quelques minutes plus tard dans le Parlement. Deux jours plus tôt c’est un autre militaire qui avait été victime d’un apprenti jihadiste au Québec.
Avec le président français, M. Harper a indiqué avoir eu l’occasion de réaffirmer la “volonté” des deux pays de poursuivre la “stratégie d’éradiquer le fléau terroriste, en particulier sur le territoire irakien où nos forces aériennes respectives sont engagées”.
Dimanche, le Canada avait effectué ses premières frappes en Irak contre des positions du groupe Etat islamique. La France a déjà mené plusieurs opérations sur les mêmes cibles depuis le 19 septembre.