Des sources proches de l’enquête ont révélé mardi que le sénateur PRG de Haute-Corse, Joseph Castelli, avait été placé en garde à vue dans le cadre de l’investigation sur l’acquisition de sa maison à Folelli, au sud de Bastia.
Le sénateur PRG de Haute-Corse Joseph Castelli a été placé en garde à vue mardi à Bastia dans le cadre d’une enquête sur les conditions d’acquisition de sa résidence de Folelli, au sud de Bastia, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
- Castelli, 67 ans, est interrogé au commissariat de Bastia par la police judiciaire dans le cadre d’une enquête ouverte sur commission rogatoire du juge d’instruction Thomas Meindl du pôle économique et financier de Bastia. L’enquête vise à déterminer les conditions de financement d’une grande et luxueuse villa de M. Castelli, alors qu’il présidait le Conseil général de Haute-Corse de 2010 à 2014, et porte sur des soupçons de corruption et d’abus de biens sociaux dans le cadre de marchés publics.
Le bureau du Sénat avait levé en octobre 2015 l’immunité parlementaire de M. Castelli, à la demande de celui-ci. Commerçant à la retraite, il avait été élu à la Haute Assemblée en 2014.
Né en 1948 à Penta di Casinca, M. Castelli a d’abord été premier adjoint de cette commune de Haute-Corse en 1977. Il a ensuite obtenu le mandat de conseiller général du canton de Vescovato en 1982. La même année, il a été élu maire de Penta di Casinca, poste qu’il a occupé jusqu’en 2010.
D’après le quotidien “Corse Matin”, une personne, faisant partie de l’environnement familial de Joseph Castelli, est également en garde à vue.