Les réseaux sociaux se moquent du remaniement, Un grand quotidien réclame 20 000 € à une blogueuse, Le prix des loyers diminue en France… Chaque jour, le meilleur (et le pire) du web.
Depuis que Manuel Valls a annoncé le remaniement ministériel, les internautes s’en donnent à coeur joie et tirent à boulets rouges sur le gouvernement.
Sans pitié et plein d’imagination, leur mot d’ordre est clair : se moquer de l’instabilité gouvernementale. Le hashtag #remaniement comptait d’ailleurs parmi les plus populaires sur le réseau social, mardi matin. “La gauche fera-t-elle partie du gouvernement Valls II ?”, se demande un internaute.”Valls II a tué la promo du bouquin de Cécile Duflot”, ironise un autre twitto. “Le problème d’un remaniement c’est que tu dois choisir tes nouveaux ministres parmi ceux que tu as jugé incompétents la première fois”, déplore encore un troisième.
Alors que certains s’en tiennent à quelques tweets incisifs, d’autres s’amusent à détourner des photos. Parmi elles, une photo des anciens ministres de l’Economie et de l’Education nationale, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon. Côte à côte, les deux hommes tapent dans leur main. Le cliché est alors accompagné d’une légende moqueuse : “Si t’es fier d’être au chômage frappe dans tes mains”, écrit ainsi un internaute.
D’autres imaginent également les scénarios improbables. Qui partira ? Qui entrera au gouvernement ? “DSK nommé ministre des droits des femmes?”, se demande l’un d’entre eux. “Guaino ministre de l’Agriculture. Il parle déjà comme une chévre” ou encore “Régine, ministre des personnes âgées”, proposent certains membres de la twittospère. Pas de doute, les internautes font preuve de beaucoup d’imagination. Le président de la République, lui non plus, n’est pas épargné. Alors qu’il se rendait aux commémorations de la libération de Paris sur l’île de Sein lundi, François Hollande a suscité des railleries sur la toile. En cause ? Une météo défavorable. Le cliché du chef d’Etat trempé par la pluie a fait le tour du web. “Hollande fait un Ice bucket challenge, histoire de détourner l’attention”, commente un internaute. D’autres ne manquent pas de faire le lien entre “pluie battante et tempête politique”.
Le Parisien poursuit une blogueuse
C’est un coup dur pour le blog Theparisienne.fr. Le célèbre quotidien Le Parisien a décidé d’assigner le site en justice pour contrefaçon. Et pour cause, le nom de domaine “reprend tout d’abord l’élément distinctif dominant de la marque antérieure La Parisienne, savoir le terme “Parisienne”, écrit ainsi le journal à Nathalie, la blogueuse à l’origine du site web. Plus que l’abandon de l’URL, le quotidien exige aussi 20 000 euros de dommages et intérêts. Alors, pour sauver son blog, la créatrice fait appel aux internautes. “Je compte sur vous pour relayer, interpeller, vous exprimer sur cette assignation aussi inattendue que surréaliste”, explique-t-elle sur son site. Un hashtag #jesuisparisienne a même envahi Twitter.
En colère, les internautes ne sont pas tendres avec le journal : “Une entreprise de confection d’emballages pour poisson avarié poursuit une blogueuse”, lance l’un d’entre eux. “Salut @le_Parisien, t’as pensé à attaquer Yves Saint Laurent pour son parfum aussi ou bien ? #jesuisparisienne”, demande un autre twitto. D’autres vont d’ailleurs jusqu’à demander le boycott du Parisien. Le mouvement de protestation va même au-delà de la capitale : “Je suis Lillois, et pourtant pour ce tweet #jesuisparisienne”. Un élan de solidarité qui n’échappe pas à Nathalie : “Vous êtes des milliers à m’encourager, je ne saurai comment vous remercier”.
Les loyers baissent… sauf à Paris
C’est plutôt une bonne nouvelle. D’après le site Location-etudiant.fr, les loyers des studios et des deux-pièces ont amorcé une baisse dans plusieurs villes françaises. Une première depuis la création du baromètre en 2008. Ainsi, entre 2013 et 2014, les prix des studios ont diminué à Toulouse (-15,17 %), Marseille (-11,6 %), Rennes (4,73 %) ou encore Le Havre (-2,01 %). Ceux des deux pièces aussi, à Nice (-2,83 %) ou Toulon (-2,39 %). Le constat est le même en région parisienne avec une baisse des prix à Levallois-Perret (-2,95%) ou à Issy-les-Moulineaux (-2,67%). Toutefois, Paris fait figure d’exception. Les prix des loyers continuent à augmenter dans la capitale. Le site constate une hausse de 0,54 % sur les studios et de 3.68 % sur les deux-pièces.