Sondage Les personnes interrogées citent ensuite la détermination, puis la capacité à bien s’entourer, comme qualités principales d’un chef de l’État.
Dans une campagne marquée, voire parasitée, par les affaires judiciaires, les Français affirment leurs attentes en matière d’exemplarité. Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France publié mercredi 5 avril, 65% d’entre eux estiment que l’honnêteté et la probité sont les qualités les plus importantes pour un président de la République.
Trente-quatre pour cent pensent que c’est la détermination, 23% la capacité à bien s’entourer.
“Les Français citent largement en tête des qualités requises pour être président l’honnêteté et la probité (65%), en particulier quand ils se situent à gauche de l’échiquier politique (86% de ceux qui ont l’intention de voter au 1er tour pour Benoît Hamon et 83% de ceux qui pensent voter pour Jean-Luc Mélenchon évoquent cette qualité), bien moins par l’électorat de François Fillon (19%), qui cite en tête la détermination (69% contre 34% de l’ensemble des Français)”, détaille Ipsos.
Toujours dans ce sondage, 47% des Français considèrent que le thème de la transparence et de la moralisation de la vie politique doit occuper une place prioritaire dans la campagne (60% pour l’électorat de Jean-Luc Mélenchon ; 56% pour celui de Benoît Hamon), 44% une place importante et seulement 9% une place secondaire (21% des personnes ayant l’intention d’aller voter pour François Fillon).
LA MAUVAISE IMAGE DES POLITICIENS
D’autre part, un peu plus d’un Français sur deux déclare faire majoritairement confiance à la justice pour garantir la transparence et la moralisation de la vie politique (57%), ainsi qu’à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (51%), mais seulement 33% jugent l’action de cette dernière efficace en ce qui concerne le contrôle du patrimoine des responsables publics, et 27% concernant la prévention des conflits d’intérêt (27%).
Enfin, les Français considèrent majoritairement que la plupart des hommes et femmes politiques sont corrompus (74%) et agissent principalement pour leurs intérêts personnels (85%).
Sondage réalisé les 30 et 31 mars par internet auprès d’un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).