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Soupçons de financement libyen de la campagne 2007 de Sarkozy de nouvelles écoutes accablantes dévoilées
22 January 2017
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EXTRAITS. Alors que les juges soupçonnent depuis des années l’ancien chef de l’État d’avoir touché plusieurs millions d’euros du régime Kadhafi pour se faire élire, France Inter et France Info publient des échanges entre l’homme d’affaires Alexandre Djouhri et d’autres protagonistes supposés du dossier.
Après les extraits d’écoutes judiciaires publiés, ces dernières années, par Mediapart et Le Monde, les deux stations de Radio France révèlent, samedi 21 janvier, de nouveaux échanges instructifs sur le dossier des soupçons de financement, par la Libye de Mouammar Kadhafi, de la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007.
Le régime du dictateur libyen mort en 2011 a-t-il versé de l’argent au camp Sarkozy ? Si oui, combien ? Les montants varient de 4,5 millions à 50 millions d’euros, selon les témoignages recueillis par les juges d’instruction parisiens Serge Tournaire et Aude Buresi, qui enquêtent depuis avril 2013 sur ce dossier tentaculaire.
France Inter et France Info font le point sur cette affaire complexe, aux ramifications internationales, qui entache les noms de plusieurs ténors de la “sarkozie” – ou d’hommes de l’ombre réputés proches de l’ancien président, au premier rang desquels le sulfureux homme d’affaires Alexandre Djouhri. Les deux radios publiques publient des extraits inédits de plusieurs écoutes judiciaires entre ce dernier et d’autres acteurs présumés de l’affaire.
• “Monsieur Sarkozy est assez embêté…”
“Les écoutes téléphoniques réalisées par les juges révèlent que le camp Sarkozy suit avec fébrilité et inquiétude l’avancée des investigations”, explique France Inter, s’appuyant sur une conversation téléphonique de juin 2013 entre Michel Gaudin, le directeur de cabinet de l’ancien président Sarkozy, et le nouveau patron du renseignement intérieur, Patrick Calvar. “Un Libyen, l’ancien interprète de Kadhafi, vient de se confier à des journalistes. Michel Gaudin se demande si ce témoin ne s’est pas aussi confié aux services secrets”, précise la radio.
“Michel Gaudin : Oui, bonjour monsieur Calvar, je vous ai rappelé dans l’après-midi à l’initiative du président, enfin l’ancien président, monsieur Sarkozy, parce qu’il était assez embêté… Il a appris que vos services auraient reçu le garçon, là, qui était donc l’interprète de Kadhafi et qui hier a déclaré que Kadhafi avait donné de l’argent à Monsieur Sarkozy…
- Patrick Calvar : On n’a reçu personne, nous… Je vais faire une vérification parce qu’il faut toujours effectivement regarder, mais les instructions sont très claires : on n’a pas reçu de Libyens venant faire des déclarations relatives à des faits de cette nature.”
“Trois mois après cette conversation, l’interprète de Kadhafi est finalement auditionné par les juges : il confirme sur procès-verbal l’hypothèse d’un financement politique”, rappelle France Inter.
• “Nicolas, il préfère que t’ailles pas voir le juge !”
La radio revient surtout longuement sur l’implication supposée de l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, proche de Nicolas Sarkozy, aux abonnés absent pour les juges depuis la mise en examen de son ami Claude Guéant.
France Inter publie un échange du 4 mai 2015 entre Djouhri et Alain Marsaud, ancien magistrat et député Les Républicains (LR).
“Alain Marsaud : Je sais pas si on te voit un de ces jours à Paris, mais si c’est le cas, ça nous fera plaisir.
- Alexandre Djouhri : Ah, je peux venir vendredi soir. Repartir le dimanche. Parce que s’ils me font une gardave (garde-à-vue, ndlr), ils la feront pas le week-end, parce que…
- Alain Marsaud : (rires)
- Alexandre Djouhri : Ils ne bossent pas…
- Alain Marsaud : Mais pourquoi veux-tu qu’on te foute en garde à vue ? Un mec innocent comme toi ! (… Nicolas (Sarkozy), il préfère que t’ailles pas voir le juge !”.
► Un second échange confirme que les sarkozystes craignent le retour et le témoignage de l’ex-caïd de banlieue parisienne.
“- Alain Marsaud : Personne ne veut que tu rentres en France. Ils ont trop peur que tu parles.
- Alexandre Djouhri : Ah non, mais, attends…
- Alain Marsaud : Non, mais attends ! Va demander à Sarkozy s’il est pressé que tu rentres !
- Alexandre Djouhri : Mais attends, Nicolas, il en a rien à foutre !
- Alain Marsaud : Il en a rien à foutre… Enfin il préfère que tu sois pas en France, que t’ailles pas voir le juge !”
• “Tu peux me filer tout de suite 10.000 euros ?”
“Djouhri n’a peur de rien et se permet tout”, explique France Inter. En témoigne cet appel du 4 décembre 2013 à Alain Marsaud :
“Alexandre Djouhri : Alain ? Est-ce que tu peux me filer tout de suite 10.000 euros en billets de 100 ?
Alain Marsaud : Nan, je peux pas te filer 10.000 euros en billets de 100 tout de suite, là, nan…
Alexandre Djouhri : OK, bon, OK.
Alain Marsaud : Il faut que je passe à ma banque, tu crois pas que j’ai 10.000 euros sur moi, nan ?
Alexandre Djouhri : Bon, vas-y, là, si tu peux, maintenant…
Alain Marsaud : Mais je peux pas! Mais enfin, non, mais je suis avec le ministre des Affaires étrangères, je peux pas le quitter pour aller à ma banque, pour chercher de l’argent !
Alexandre Djouhri : Bah, appelle-les !
Alain Marsaud : C’est ça, oui, d’accord, mais bien sûr! N’importe quoi, toi! Ça peut attendre demain, non ?
Alexandre Djouhri : Demain matin alors ! Mais maintenant, ça serait mieux.
Alain Marsaud : Maintenant, la question se pose pas, c’est non ! Je sais pas faire, là. Parce que tu crois que j’ai 10.000 euros comme çà moi ? Il faut même que je les commande à ma banque !
Alexandre Djouhri : OK, bon, allez, je t’embrasse, à l’attaque alors ! À tout à l’heure, bye, tu m’appelles…”
• Sarkozy : “Je t’embrasse, mon Alexandre”
Les écoutes révélées par France Inter et France Info confirment par ailleurs la proximité entre Djouhri et Nicolas Sarkozy.
► Extrait d’un échange le 2 janvier 2015 :
“- Alexandre Djouhri : Bonne année, Nicolas.
- Nicolas Sarkozy : Ah ben Alexandre, je voulais te souhaiter une bonne année à toi.
- Alexandre Djouhri : Bah tu verras, tout se passera bien et le courage guidera nos raisons, tu verras.
- Nicolas Sarkozy : Tu es où, là ?
- Alexandre Djouhri : Là, je suis à Courchevel.
- Nicolas Sarkozy :Ah ! Et bien écoute, je t’embrasse mon Alexandre.”
• Djouhri, entremetteur entre Sarkozy et Villepin
Né en Seine-Saint-Denis, passé par le grand banditisme, devenu proche de figures de la police dans les cercles de Charles Pasqua, dans les années 80, ou de personnages clés de la Françafrique et de l’affaire Elf, Djouhri a aussi fréquenté des grands patrons français – Serge Dassault, Henri Proglio (ex-patron d’EDF) ou Jean-Charles Naouri (groupe Casino) -, comme le rappelle France Inter. Avant d’être “récupéré” par le clan Sarkozy, il a d’abord servi les intérêts de la galaxie Chirac, son nom apparaissant pour la première fois aux yeux du grand public dans l’affaire Clearstream. Ami de Dominique de Villepin, qu’il surnomme “le poète”, il a “réussi le tour de force” de “réconcilier les ennemis jurés Villepin et Sarkozy”, explique France Inter. Preuve à l’appui, cette conversation du 16 janvier 2015 :
“- Alexandre Djouhri : Il m’a dit Dominique que t’étais excellent hein, il m’a fait que des compliments sur toi…
- Nicolas Sarkozy : T’es gentil. T’es gentil.
- Alexandre Djouhri : Il m’a dit : ‘Il est d’une intelligence quand même, il compartimente, c’est une éponge’, il me dit : ‘Et, là, de plus en plus j’y crois. Il est bon, il est bon là !’, je te jure, il m’a dit ça ce matin…
- Nicolas Sarkozy : Ah ouais, t’es gentil, t’es gentil, t’es gentil…
- Alexandre Djouhri : Il m’a dit : ‘Il est vraiment bien ! Il s’est transformé, il se projette bien intellectuellement et tu sens maintenant cette lumière qui l’amène vraiment à la victoire’. Il m’a dit ça, tout à l’heure. Il m’a dit : ‘Là, je le sens bien maintenant notre Nicolas, je le sens super bien’…
- Nicolas Sarkozy : Ah ben, écoute, t’es adorable, hein !”
• “Tu serais d’accord pour dire du bien de Christine Lagarde ?”
Décidément sans gêne avec Dominique de Villepin, Djouhri l’appelle aussi le 30 septembre 2014 pour lui faire la demande suivante :
Alexandre Djouhri : Dis-moi, tu serais d’accord pour dire du bien de Christine Lagarde ?
Dominique de Villepin : Moi, pourquoi ?
Alexandre Djouhri : Parce que il y a (le journaliste, ndlr) Hervé Gattegno, il fait un super papier sur elle, mais un beau papier, hein, c’est dans Vanity Fair, et il me dit : ‘Demande à Dominique si je peux l’appeler pour juste qu’il me dise ce qu’il pense d’elle’. Mais il me dit : ‘Attention, il y a zéro coup de Trafalgar !’.
Dominique de Villepin : Écoute, c’est moi qui l’ai fait rentrer en politique et qui l’ai nommée, mais elle s’est toujours comportée comme une garce avec moi. J’ai rien à dire !
Alexandre Djouhri : T’as rien à dire ?
Dominique de Villepin : Non, je ne préfère pas m’exprimer, je n’ai pas envie de donner mon avis sur tous les cons de la planète !”
En septembre 2014, toujours, l’homme d’affaires propose à l’ancien Premier ministre d’acheter par son intermédiaire un tableau de Pierre Soulages.
“Alexandre Djouhri : Qu’est-ce que tu penses de ce Soulages ?
Dominique de Villepin : Il est très bien, il est très beau.
Alexandre Djouhri : T’es d’accord ?
Dominique de Villepin : Ouais.
Alexandre Djouhri : 1954.
Dominique de Villepin : Magnifique, un an après ma naissance, magnifique. Il est très beau. Qu’est-ce qu’ils en veulent ?
Alexandre Djouhri : Pour l’instant c’est 2,4 millions.
Dominique de Villepin : Ah ouais, il faut que tu le fasses baisser un peu.
Alexandre Djouhri : Mais c’est négociable.
Dominique de Villepin : Ouais, ouais, fais le baisser un peu et prends-le…
Alexandre Djouhri : Tu peux foutre ça au coffre, tu le planques. (… Je l’ai vu chez un pote à moi qui le vend parce qu’il a besoin de pognon.
Dominique de Villepin : En Suisse ?
Alexandre Djouhri :Ah oui, il est en Suisse… ah ben à 100 %.”
France Inter révèle encore que Dominique de Villepin a acheté zux enchères, via Alexandre Djouhri, un album rare de “Tintin au pays des Soviets” pour 43.000 euros.
Proche assumé de nombre de sarkozystes, Djouhri a également, selon ces extraits dévoilés samedi, parlé achat de champs de pétrole au Kazakhstan avec l’ancien patron du renseignement Bernard Squarcini, en avril 2015, ou été contacté pour son entregent par l’ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, candidat UMP aux législatives de 2007.
Ces nouveaux extraits viennent renforcer les soupçons à l’encontre du clan Sarkozy concernant le financement de la campagne de 2007. Pourtant, jusqu’alors, les enquêteurs ne sont parvenus à obtenir aucune preuve directe.
• “Ils cherchent un lien avec Khadafi, mais (… pas au bon endroit”
Les enquêteurs ont découvert que l’ex-secrétaire général de l’Élysée avait perçu 500.000 euros sur un compte, le 3 mars 2008, en provenance d’une société d’un avocat malaisien. Les raisons invoquées par Claude Guéant, la vente de deux toiles, n’ont pas convaincu les juges, qui l’ont mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale. Grâce à un signalement de Tracfin, ils ont aussi découvert que l’avocat malaisien avait reçu une somme similaire quelques jours plus tôt d’un homme d’affaires saoudien, Khalid Ali Bugshan, également mis en examen. Si les investigations ne montrent pas que l’argent vient de Libye, les liens entre ces protagonistes mènent à ce pays. Les juges s’interrogent notamment sur le rôle d’un banquier franco-yéménite, qui apparaît en lien avec la famille Bugshan, avec l’ex-argentier du régime libyen Bachir Saleh, et avec l’homme d’affaires français Alexandre Djouhri, proche de Claude Guéant et de Nicolas Sarkozy.
Les deux radios dévoilent une conversation entre l’avocat malaisien, Siva Rajendram, et un avocat djiboutien, Mohamed Aref, qui a lui-même financé l’exfiltration en Afrique du Sud de Bachir Saleh.
“- Siva Rajendram : Il y a une heure, j’ai reçu un autre mail très agressif disant qu’ils (les juges français, ndlr) veulent me parler parce qu’ils ont de nouvelles preuves.
- Mohamed Aref : Ils n’ont rien. Ils n’ont rien découvert du tout ! Tu n’as pas à dire qui est l’acheteur ! C’est pas criminel d’acheter, d’acheter un tableau. Ils cherchaient un transfert d’argent en provenance de Libye !
- Siva Rajendram : Donc ils ont trouvé le lien avec Khadafi ?
- Mohamed Aref : Ils cherchent un lien avec Khadafi, mais ils ne cherchent pas au bon endroit.
- Siva Rajendram : J’espère que Sarkozy va revenir au pouvoir et remettra tous ces gens à leur place !
Mohamed Aref : Absolument. Il le fera.”
Presque six ans d’enquête, et aucune preuve directe
Pour rappel, l’affaire éclate en mars 2011. En pleine insurrection libyenne, et alors que Paris vient de reconnaître l’opposition comme seul partenaire, un fils de Kadhafi, Seif al-Islam, lance les premières accusations sur Euronews : “il faut que Sarkozy rende l’argent”. Sans fournir de preuve.
Un an plus tard, entre les deux tours de la présidentielle perdue par Sarkozy, Mediapart publie une note accréditant un financement d’environ 50 millions d’euros, signée de l’ex-chef des renseignements libyens Moussa Koussa. Un faux grossier, accuse Nicolas Sarkozy, dont la plainte se soldera par un non-lieu. Il fera appel. “Comment serait-il possible que le virement d’une telle somme”, 50 millions, “n’ait laissé aucune trace dans une banque”, à l’heure de la cellule antiblanchiment Tracfin, demande Nicolas Sarkozy aux juges enquêtant sur le document de Mediapart. Et pourquoi Kadhafi n’a-t-il avancé aucune preuve de son vivant, alors que l’intervention internationale en Libye a duré des mois, ajoute-t-il lors de son audition comme partie civile, en octobre 2013.
En décembre 2012, l’homme d’affaires Ziad Takieddine, mis en examen dans l’affaire Karachi, accuse à son tour. L’enquête est confiée à des juges d’instruction en avril 2013.
Aux accusations de Seif el-Islam, détenu et condamné à mort en Libye, s’ajoutent celles de dignitaires du régime Kadhafi. Parmi les ex-hauts responsables du régime, il faut compter l’ancien chef des services secrets, Abdallah Senoussi. Interrogé dans une prison libyenne, en septembre 2012, dans le cadre de poursuites de la Cour pénale internationale, il affirme avoir “personnellement supervisé” le transfert de cinq millions d’euros à la campagne en “2006-2007″.
En octobre 2013, un avocat de l’ex-Premier ministre Baghdadi al-Mahmoudi confirme aux policiers que ce dernier lui avait parlé d’un financement de 50 millions d’euros, lors de confidences recueillies à l’automne 2011, au parloir d’une prison tunisienne, avant son extradition pour Tripoli. D’autres protagonistes confirment cette hypothèse : l’ex-interprète de Kadhafi, Moftah Missouri ; un témoin sous X travaillant dans l’entourage du dictateur ; l’un de ses cousins, Ahmed Kadhaf Al Dam ; ou encore l’ancienne responsable des “amazones”, ces femmes qui entouraient le Guide, Zorah Mansour. Mais les sommes évoquées par les témoins varient de quelques millions à 50.
Les juges obtiennent aussi la communication de carnets de Choukri Ghanem, l’ex-ministre du Pétrole libyen, qui mentionne un financement. Mais il ne pourra pas être interrogé sur ses écrits énigmatiques : il est retrouvé noyé dans le Danube, à Vienne, fin avril 2012.
Quant à Moussa Koussa, l’ex-patron des renseignements, il réfute tout financement, puis se montre sibyllin dans l’enquête sur le document de Mediapart. La justice du Qatar, où il vit désormais, fait savoir qu’il a montré, lors d’une audition, “son incapacité physique et mentale définitive”, et relève “l’incohérence de ses propos et son extrême fatigue”.
Djouhri propriétaire caché d’une villa à Mougins ?
Outre l’achat suspect des tableaux de Claudu Guéant, d’autres soupçons perdurent. Comme l’achat d’une villa dans le sud de la France, qui aurait servi de couverture à des détournements. Les investigations ont mené à Mougins (Alpes-Maritimes), où une villa a été achetée 10 millions d’euros en 2009 par un fonds libyen que gérait Bachir Saleh, le Lybian African Portfolio. “Le montage mis en place semble avoir été fait pour assurer le maximum d’opacité”, notent les juges, qui soupçonnent Alexandre Djouhri d’en avoir été le dernier propriétaire et donc le véritable vendeur. En septembre 2016, le parquet national financier étend l’enquête aux délits présumés de détournements de fonds publics et de corruption. Convoqué chez les enquêteurs le même mois, Djouhri s’y est pas rendu, une nouvelle fois.
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