L’ancienne première dame a jugé sévèrement Alain Juppé, lui préférant Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2017.
Bernadette Chirac, 81 ans, ne mâche plus ses mots. Elle n’a jamais caché son soutien à Nicolas Sarkozy pour la candidature de l’UMP à la prochaine bataille pour la tête de l’Etat. Mais l’encenser ne lui suffit plus. Interrogée par Europe 1 dimanche, elle a enfoncé le rival de son poulain.
“Juppé ? Qu’est-ce qu’il a à voir avec Nicolas Sarkozy ?”, a-t-elle lancé à Tulle où elle votait pour les sénatoriales. Et de répéter par deux fois : “Il est très très froid”. Et de conclure sèchement : “Il n’attire pas les gens”.
Dans les sondages, Nicolas Sarkozy reste le préféré des sympathisants (75%), selon un sondage Ifop mais le maire de Bordeaux reste le candidat préféré des Français pour représenter la droite à l’élection présidentielle en 2017 (33% contre 26%).
L’ancien Premier ministre se dit d’ailleurs déterminé à se lancer dans la primaire. “On verra bien. Qui vivra, verra”, semble mettre en doute Bernadette Chirac. Celle-ci n’est donc pas ou plus du tout de l’avis de son mari, Jacques Chirac qui, durant sa campagne pour la présidentielle de 1995, avait qualifié Alain Juppé, devenu président du RPR, comme “celui qui est probablement le meilleur d’entre nous”.
Alain Juppé a trouvé lundi matin un défenseur en la personne de Jean-Pierre Raffarin, invité par BFMTV-RMC. “C’est quelqu’un d’exemplaire”, qui “a payé pour des fautes qu’il n’avait pas forcément commises”.