Vingt assistants parlementaire européens du Front national sont soupçonnés de travailler pour leur parti aux frais de l’Europe.
Déjà sous le coup d’une enquête de l’organisme européen anti-fraude (Olaf), le Front national fait désormais l’objet d’une enquête ouverte par le parquet de Paris sur des soupçons d’irrégularités dans l’emploi et la rémunération des assistants des eurodéputés.
Les soupçons portent sur des salaires versés à 20 assistants recrutés par les 24 députés européens frontistes. Pour la majorité, ces assistants apparaissent sur l’organigramme du Front national, cinq d’entre eux étant des conseillers spéciaux de la présidente du parti Marine Le Pen. Cela laisse supposer qu’ils sont affectés à d’autres tâches que le seul Parlement tout en étant rémunérés par cette instance.
L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) de la Direction centrale de la police judiciaire.