Les signatures des politiques s’arrachent sur internet, la désinformation continue de polluer la toile, Google livre un délinquant à la police… Chaque jour, le meilleur (et le pire) du web.
C’est un véritable business. Depuis quelques années, les photographies dédicacées investissent la toile et les boutiques virtuelles d’autographes se multiplient. Même les sites de ventes comme eBay et Price Minister voient leur rubrique “autographes” prendre une certaine importance. Un marché en essor et une aubaine pour les heureux propriétaires. Généralement les grandes stars de la chanson ou du cinéma sont très prisées par les chasseurs d’autographes. Toutefois, les politiques ne font pas exception. Comptez 200 euros pour un autographe de Jacques Chirac, 80 pour celui de Sarkozy et 75 euros pour une signature du président de la République, François Hollande. C’est ce que révèle le Lab d’Europe 1. Les autres autographes de politiciens ne valent pas grand chose à en croire Nice-Matin qui les estime en moyenne à dix euros. Néanmoins, les signatures d’hommes politiques se vendent bien moins que celles de chanteurs ou acteurs à l’instar de Mick Jagger ou Clint Eastwood. Une dédicace du chanteur des Rolling Stones peut rapporter 750 euros, rapporte Xavier Pelletier, fondateur d’un site de vente d’autographes, au quotidien niçois. Quant à la signature du réalisateur américain, elle peut se vendre 300 euros.
Une photo “fake” agite Twitter
C’est bien connu, il faut se méfier des informations qui circulent sur la toile ! Et pour cause, ce lundi la désinformation a encore frappé les réseaux sociaux avec la publication d’une photographie censée créer le buzz sur Twitter. Tout commence quand un certain Ulysse31 diffuse l’image d’une piscine. Sur le cliché, toutes les personnes ont la peau noire, ce qui semble déranger l’internaute qui accompagne sa photo de la mention “piscine de Créteil 2014. Ceci n’est pas de la manipulation”. Une partie de la toile s’emballe et partage le fameux cliché. Cependant, un détail semble leur échapper. La photographie n’a pas été prise à Créteil mais au Sénégal. C’est le journaliste du Monde, Samuel Laurent, qui a dénoncé le pot-aux-roses dans un Tweet. La même photographie avait déjà fait l’objet d’un article sur l’éducation sexuelle dans le pays africain, publié sur le site leral.net. “La bêtise à ceci de fascinant qu’elle n’a pas de fond”, déplore alors le reporter. Tentative de manipulation ? Il faut croire. Dans un autre message, le journaliste affirme : “Quant on écrit “piscine de Créteil, France, 2014″, ça s’appelle de la manip, pas de l’illustration”. L’internaute lui se défend, arguant avoir trouvé ladite photo sur le compte Twitter d’un autre twittos.
Google : shérif du web ?
Un Américain de 41 ans, vivant à Houston au Texas, a été arrêté pour détention et promotion d’images pornographiques grâce à Google. Selon des médias locaux, c’est en effet le géant du web qui a transmis l’information à la police. “La police dit que Google a détecté des images explicites d’une jeune fille dans un e-mail que l’homme envoyait à un ami. Google a ensuite averti les autorités”, précise la chaîne de télévision, Khou. En 2013 déjà, l’entreprise californienne avait évoqué sa lutte contre la pornographie infantile. “Depuis 2008, nous utilisons une technologie à partir de “hashing” (fonction de hachage) pour tagger des images d’abus sexuels commis sur des enfants. Ceci nous permet d’identifier des copies de ces images qui pourraient exister ailleurs. Chaque image a une identité propre que nos ordinateurs peuvent reconnaître sans que les humains n’aient à les revoir”, affirmait le directeur juridique de Google dans une tribune. Google s’arrange alors avec les services de police, affirme-t-il ensuite. “Nous devons travailler tous ensemble pour nous assurer qu’elles ne soient plus disponibles en ligne et que les gens qui partagent ce contenu répugnant soient signalés et poursuivis en justice”.
L’Américain inculpé est aujourd’hui détenu et sa caution est fixée à 200 000 dollars (149 000 euros).