Le Premier ministre chinois Li Keqiang a présidé jeudi à Toulouse, avec son homologue français Manuel Valls, à la signature d’une vingtaine de contrats et accords franco-chinois, pour la dernière étape de son voyage de trois jours en France
Ces divers contrats et accords représentent en cumulé environ 3,5 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent plusieurs milliards d’euros d’accords de crédits et de financement, selon un décompte réalisé par l’AFP sur la base d’une liste fournie par Matignon.
Li Keqiang a clos un forum économique franco-chinois réunissant environ 400 hommes d’affaires au conseil régional de Midi-Pyrénées.
Cette étape toulousaine vise à “mettre un point final parfait à cette visite mais aussi à contribuer à l’élargissement de la coopération entre les hommes d’affaires chinois et français”, a dit le numéro 2 chinois.
Appelant au renforcement des relations économiques franco-chinoises, Li Keqiang a également fait allusion “aux efforts pour que nos deux pays puissent créer une fusion nucléaire. Mais bien sûr c’est dans le domaine civil et c’est pour la paix!”, a-t-il assuré, sourire aux lèvres.
Comme il l’avait fait fin janvier -avec quelques mots en mandarin- lors de sa visite à Li Keqiang et au président Xi Jinping, Manuel Valls a pour sa part renouvelé son appel aux investissements chinois en France, considérés par Paris comme notoirement insuffisants (environ 1% des investissements chinois annuels à l’étranger). Quelque 13.000 emplois en France dépendent déjà de ces investissements, selon Paris.
“Je voudrais adresser aujourd’hui ce message aux chefs d’entreprises chinoises: venez vous installer en France ! La France saura toujours répondre à vos attentes et à vos ambitions”, a lancé M. Valls, répétant ensuite son appel en mandarin.