Manuel Valls a assuré jeudi que Nicolas Sarkozy, qui brigue la présidence de l’UMP, avait repris “les accents” de sa campagne présidentielle de 2012, que le président-candidat avait été accusé de droitiser fortement.
Interrogé par BFMTV et RMC sur les contestataires de son camp, le Premier ministre a appelé à se demander s’il y avait “une politique alternative à ce que nous faisons”.
“Oui, il y en a, il y a ce que propose l’extrême droite: sortir de l’Europe, accuser les immigrés ou les musulmans d’être responsables de tous les problèmes”, a-t-il enchaîné.
“Il y a une alternative, c’est celle que propose Nicolas Sarkozy qui reprend les accents de la campagne de 2012 inspirée de M. (Patrick) Buisson et au fond d’une France qui n’accepte pas la réalité et la nécessaire justice sociale”.
Un peu plus tard, M. Valls a évoqué les électeurs du centriste François Bayrou “qui ne se reconnaissaient pas dans Nicolas Sarkozy, dans une manière de faire de la politique qui ne respectait pas les institutions, qui ne respectait pas les Français, qui jetait les Français les uns contre les autres”.