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2017 : Nicolas Sarkozy dévoile son contrat de redressement pour la France
30 March 2016
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Le patron des Républicains refuse de dire s’il sera candidat à la primaire, mais fait d’ores et déjà des annonces programmatiques.
Nicolas Sarkozy était l’invité de Radio-Classique et Paris-Première ce mercredi 30 mars, avant que François Hollande ne s’exprime sur la révision de la Constitution et la déchéance de nationalité. Si l’ancien président a refusé de dévoiler ses intentions pour la présidentielle, il a néanmoins dévoilé des propositions économiques pour 2017, présentées comme “le projet des Républicains”, et étrillé son successeur.
“Ce qui est important, c’est que l’alternance ait lieu. Le moment venu, je dirai aux Français ce que je ferai. Le moment n’est pas venu”, a-t-il jugé. “Si je déclare ma candidature maintenant, je dois quitter la présidence de la famille qui se retrouverait avec une direction provisoire qui n’aurait pas la légitimité de son élection, puisque j’ai été élu. Et on est reparti comme en 14 avec un risque d’explosion. j’ai un travail à faire, je le ferai jusqu’à l’été. (… Après, je vous dirai quelles seront mes intentions”, a poursuivi l’ancien président.
– L’avance de Juppé dans les sondages ne l’inquiète pas –
Depuis son retour à la tête du parti en novembre 2014, un “travail immense” a été engagé : “les Républicains ont changé de nom, changé de statut, changé d’équipe dirigeante et sont devenus la première formation politique du pays”, a-t-il souligné, alors que son parti tient ce mercredi une journée de travail sur la fiscalité et la dépense publique. M. Sarkozy, à cette occasion, propose un “contrat de redressement à la France”, avec notamment une baisse des dépenses publiques de 100 milliards d’euros et un “contre-choc fiscal” de 25 milliards.
“Ce n’est pas simplement le projet de Sarkozy, c’est le projet des Républicains”, a-t-il souligné. Que les autres candidats aient leur propre programme, “c’est parfaitement leur droit”, a-t-il dit. Quant à la primaire des 20 et 27 novembre, pour laquelle Alain Juppé est donné favori, M. Sarkozy relativise. “J’ai tellement soutenu M. Balladur, il avait tellement de bons sondages”, a-t-il ironisé.
– “Ça fait quatre ans qu'(Hollande) nous explique que ça va mieux” –
“Je voudrais proposer un contrat de redressement à la France avec quelque chose qui ne s’est jamais fait : déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale et sur le bureau du Sénat, en même temps, au mois de juillet 2017, un projet de loi portant suppression de 100 milliards de dépenses publiques sur la durée du quinquennat”, a-t-il détaillé. “Cela veut dire notamment diminuer de 300.000 le nombre de fonctionnaires” et “augmenter la durée de travail dans la fonction publique”, a-t-il poursuivi.
“La dépense publique pèse dans la richesse nationale pour 57,5%. Nous n’avons pas le choix. Ce n’est pas une alternative, une question de gauche ou de droite, de libéralisme ou de socialisme. C’est une question de bon sens : la France dépense trop”, a argumenté l’ancien chef de l’État.
Simultanément, “je propose dès juillet 2017 de diminuer de 10% l’impôt sur le revenu, dès juillet 2017 de supprimer toutes les charges au niveau du Smic et d’exonérer de charges jusqu’à 1,6 Smic progressivement, et de supprimer l’ISF”, a égrené M. Sarkozy, qui a attaqué son successeur François Hollande. “Ça fait quatre ans qu’il nous explique que ça va mieux. Les chiffres disent quoi ? S’agissant du déficit à 3,5%, s’il s’est amélioré c’est exclusivement parce que le déficit des collectivités locales s’est arrêté : 4,6 milliards de déficit passé à 700 millions d’excédent. Le déficit de l’État a augmenté”, a souligné le président de l’ex-UMP. “La croissance ? Cela fait quatre ans que nous avons en France des performances inférieures à la moyenne de la zone euro”. “Le chômage n’a jamais été si bas dans la zone euro, n’a jamais été si haut en France depuis 1997″, a-t-il critiqué.
– Sarkozy demandait à Hollande de “ne pas créer d’apatrides” –
Par ailleurs, alors que la perspective d’un Congrès pour voter la révision constitutionnelle post-attentats semblait déjà dans l’impasse, avant même les annonces de François Hollande ce mercredi, Nicolas Sarkozy s’est exprimé sur la déchéance de nationalité. “Nous disons très simplement : M. Hollande, si vous voulez la déchéance de nationalité, nous la voulons avec vous, nous la voterons, mais ne créez pas des apatrides. Appliquez la déchéance de nationalité pour les binationaux” telle qu’adoptée par le Sénat (à majorité de droite), a déclaré le président des Républicains sur Radio Classique et Paris Première. “C’est du bon sens et c’est d’ailleurs très exactement le texte de ce qu’avait dit M. Hollande avant de s’empêtrer dans ses discussions avec sa majorité”.
“Le dernier individu qui a été arrêté en Belgique (Salah Abdeslam, ndlr) est français, hélas. Il est français. Si vous lui retirez la nationalité, vous êtes obligé dans le même temps de lui donner un titre de séjour parce que, où est-ce que vous expulsez quelqu’un qui n’a que la nationalité française, dont vous retirez la nationalité française ?”, a interrogé l’ancien chef de l’État.
– La réforme constitutionnelle dans l’impasse –
La réunion du Congrès à Versailles pour voter la révision constitutionnelle semblait dans l’impasse, avant même que François Hollande ne le confirme, Assemblée nationale (majoritairement à gauche) et Sénat (à droite) ayant chacun réécrit le volet sur la déchéance de nationalité. Les sénateurs ont réservé la déchéance de nationalité aux seuls binationaux, pour éviter des apatrides, là où l’Assemblée l’avait ouverte théoriquement à tous les Français, afin de ne pas créer de “discrimination”. Cette modification rend quasiment impossible l’adoption de la réforme constitutionnelle voulue par François Hollande après les attentats, puisque le texte devait être voté dans les mêmes termes par les deux chambres pour qu’il puisse être soumis pour adoption au Congrès.
François Hollande “a changé d’avis, parce que c’est toujours du Hollande, il faut faire plaisir à la gauche, il faut faire plaisir à l’extrême gauche et puis il faut pas oublier la droite, et finalement ça se termine toujours de la même façon, il se prend les pieds dans le tapis et la montagne accouche d’une demi-souris”, a accusé M. Sarkozy face à Guillaume Durand.
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