Le selfie d’un singe au coeur d’un conflit de droits, Twitter accusé de provoquer des troubles psychotiques, Une chanson de Katy Perry pour calmer un bébé en pleurs… Chaque jour, le meilleur (et le pire) du web.
C’est l’histoire d’un cliché rocambolesque qui se poursuit devant les tribunaux. Le quotidien britannique The Telegraph révèle cette affaire peu commune incluant Wikipedia, un photographe animalier et… un singe. En 2011, David Slater, photographe, opère dans une parc d’Indonésie quand un macaque lui subtilise son appareil photo. L’animal, intrigué, manipule l’appareil et prend plusieurs photos, sans se rendre compte bien sûr de ce qu’il fait. Sur l’un des clichés, il se tire lui-même le portrait, avec en prime un grand sourire.
Cette dernière photo fait le tour du monde et amuse bon nombre d’internautes. De son côté, Wikimedia, l’organisme à la tête de Wikipedia, diffuse la photo sous licence Wikipedia Commons; autrement dit, le cliché est libre de droits et n’importe qui peut l’utiliser sans reverser un sou à David Slater. Ce dernier proteste, s’estimant propriétaire de l’image. Wikimedia rétorque que le photographe “n’a pas contribué au cliché final” et que celui-ci est tombé dans le domaine public. Quant au macaque, son avis reste encore un mystère.
Twitter et les psychoses
Twitter néfaste pour la santé mentale des internautes ? C’est l’une des conclusions tirées par plusieurs médecins américains, qui ont évoqué leurs travaux dans le numéro d’août du Journal des maladies nerveuses et mentales. D’après leur théorie, l’utilisation des réseaux sociaux peut “aggraver ou même provoquer des symptômes psychotiques” chez certains patients vulnérables.
Leur article “La psychose Twitter : une variation rare ou un syndrome distinct ?” s’intéresse à Mme C., une femme de 31 ans dépressive et qui a été admise au service psychiatrie de l’hôpital Charité-Universitatsmedizin de Berlin. Selon ses proches, un an avant de subir sa dépression nerveuse, cette femme était devenue obsédée par Twitter. Elle passait chaque jour plusieurs heures sur le réseau, au point de négliger ses relations sociales et son hygiène de vie.
Avec le temps, les symptômes sont apparus. Mme C. était persuadée qu’un acteur célèbre conversait avec elle avec des messages codés. Elle pensait également que certains messages d’autres twittos impliquaient des actions et réactions spécifiques de sa part. Enfin, elle a sombré dans la paranoïa quand elle s’est mise à croire qu’une secte la traquait via le réseau. Après son séjour à l’hôpital, Mme C. a perdu tout intérêt pour Twitter. Selon les chercheurs, les réseaux sociaux peuvent aussi servir à révéler des pathologies mentales cachées chez certaines personnes.
Katy Perry pour calmer les pleurs de bébé
Il en faut peu pour être heureux. C’est ce que doivent se dire les parents de cette petite fille à qui quelques notes de Katy Perry suffisent pour retrouver le sourire. Une vidéo postée sur YouTube lundi s’est répandue comme une traînée de poudre sur la Toile. On y voit l’enfant, assise dans un siège pour bébé en voiture. Le bambin semble mal à l’aise, pleure, s’agite… jusqu’à ce que retentisse la chanson “Dark Horse” de Katy Perry. Aussitôt, les pleurs cessent. La petite fille affiche une mine réjouie et commence à battre la mesure avec ses pieds et mains. En 72 heures, la vidéo a déjà été visionnée plus de 9 millions de fois. Katy Perry elle-même n’y a pas échappé. Attendrie par la scène, la chanteuse américaine a relayé la vidéo sur son compte Twitter et se dit “disponible pour du baby-sitting à 10 dollars de l’heure et 4 Oréos”.