La popularité des clubs de Ligue 1 sur Facebook, Un site de commerce et de solidarité, Un courrier de Dumbledore pour une orpheline… Chaque jour, le meilleur (et le pire) du web.
Il n’y a pas que sur le terrain que le Paris Saint-Germain domine les débats en France. Alors que la saison 2014-2015 du championnat de Ligue 1 débute ce vendredi soir, le club parisien peut déjà se targuer d’une très large avance en tête des formations comptant le plus de fans sur Facebook. L’équipe coachée par Laurent Blanc est soutenue par plus de 12 millions de personnes sur le réseau social : c’est plus de fans que n’en recueillent les 19 autres clubs de l’élite réunis !
Dauphin du PSG, l’Olympique de Marseille compte 3,5 millions de fans à l’heure de reprendre la compétition. L’Olympique Lyonnais est sur la 3e marche avec 1,5 million de fans. Vice-champion de France en titre, Monaco n’est que 4e avec 1,4 million d’abonnés. A l’autre bout du classement, on retrouve le promu Metz et ses quelque 65 000 fans. Le club lorrain peut envier le RC Lens, qui était lui aussi pensionnaire de Ligue 2 la saison dernière : plus de 257 000 personnes soutiennent les Lensois sur Facebook. Malgré des résultats en berne ces dernières années, les Sang et Or conservent une belle cote auprès des amoureux du ballon rond (leurs fans sont plus nombreux que ceux de Rennes, Nantes ou encore Montpellier).
Très attentifs à leur e-réputation, tous ces clubs semblent réussir leurs opérations de séduction et de fidélisation. Fin 2013, Paris n’avait en effet “que” 5,8 millions de fans quand l’OM en séduisait 2,7 millions. Lyon n’était soutenu que par 962 000 fans et Monaco dépassait difficilement les 300 000. Si l’ambitieux club du Rocher aspire à plus, il peut tout de même se féliciter de son impressionnante progression : il y a un an, en août 2013, les Monégasques comptaient… 89 000 fans !
Un site pour acheter, vendre et donner
“Il vend, j’achète, il donne : ensemble on agit !”. Telle est la devise du site Le Bon Esprit, variante de Le Bon Coin. La différence entre les deux : comme le revendique Le Bon Esprit, le service propose des petites annonces “avec du don dedans”. Ou comment faire d’une démarche commerciale un acte de solidarité.
Une fois son annonce postée, le vendeur décide d’allouer tout ou partie du montant qu’il tirera de sa vente sous forme de don. La somme retirée est elle reversée à une association, et le vendeur a la possibilité de défiscaliser son don. Chacun y trouve son compte : l’acheteur obtient ce qu’il souhaite, le vendeur récupère un peu d’argent et fait un don, les associations sont soutenues… “C’est ça, le bon esprit !”, clame le site de petites annonces.
Dumbledore écrit à une adolescente orpheline
Cassidy Stay a vu l’un de ses rêves se réaliser après avoir connu l’horreur le 9 juillet dernier. Ce jour-là, l’ex beau-frère de sa mère fait irruption dans la demeure familiale près de Houston et abat les parents de la jeune fille de 15 ans, ainsi que ses quatre frères et soeurs. L’adolescente américaine, elle, en réchappe de peu. Le 12 juillet, lors d’une cérémonie en l’honneur de ses proches, Cassidy a provoqué une vive émotion. La voix tremblante, elle a pris la parole et cité… Albus Dumbledore, le directeur de l’école Poudlard dans l’univers de Harry Potter. “Dans Le Prisonnier d’Azkaban (le tome 3, NDLR), Dumbledore dit ‘On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres… Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière”. Je sais que ma mère, mon père, Bryan, Emily, Rebecca et Zach sont dans un endroit meilleur et que je les reverrai un jour.”
Aussitôt, un groupe de soutien a été crée sur Facebook : “Nous voulons que J.K. Rowling (l’auteur de la saga, NDLR) rencontre Cassidy Stay”. L’histoire est arrivée jusqu’aux oreilles de l’écrivain britannique, qui a réagi à sa manière. Rowling a adressé à la jeune orpheline une lettre, rédigée dans le style de Dumbledore, accompagné d’un courrier d’admission à l’école de sorcellerie de Poudlard – c’est ainsi que Harry Potter, lui aussi orphelin, découvre le monde de la magie dans le tome 1 – et plusieurs objets issus de la saga. Un porte-parole de l’auteur a confirmé ces contacts au quotidien britannique The Daily Telegraph et précisé que “le contenu de la lettre restera privé”.